mardi 13 août 2024

Comment faire une différence, une vraie?

Aujourd'hui, c'est ma fête, mais je me sens comme un extraterrestre dans cette ville. Jusqu'à maintenant, le fait que je suis travailleur autonome me sauve de biens des tracas. Mais je suis tellement tanné de voir mes libertés disparaître une à une. Et tout ça s'accélère de plus en plus avec des tonnes de lois, de règles, des nouvelles façons de dire les choses, etc. Bref, ça tourne en rond. Les gens refont la même chose, sous une différente appellation en espérant que les choses changent. Pourtant il faut que ça change! Mais personne n'a la volonté de faire quoi que ce soit. On dirait que l'image, mais aussi l'approche qui ne dérange pas, compte. Mais aussi la montée woke, ce virus qui gruge tranquillement, mais sûrement, tout ce qui était vrai, tout ce qui nous était précieux! Méchante volée que je prends par rapport à mes valeurs. Je sais bien que je suis plus doux qu'il y a 35 ans, mais la vie et ses multiples options de route m'a bien «découpé», pour ne par dire «taillé». Mais à quoi bon m'investir dans des causes comme la recherche contre le cancer, ou encore donner du temps pour les autres si je ne ressens plus le bien produit? Je m'explique : même avec tous les efforts engendrés, sans l'apport financier de l'état, il y a peu de chance que tous nos efforts individuels portent le moindre fruit. Inviter les autres à pratiquer le semblant de rien, ou encore de les faire sourire chaque jour, mais sans jamais vraiment allumer une véritable flamme. On dirait que tout le monde s'en crisse! Que bien plus de gens prennent des pillules que je peux me l'imaginer! Ces pillules du bonheur, qui annihilent le côté sombre, mais aussi le côté lumière! Je remarque à mon grand désarroi que les antidépresseurs rendent les gens très amorphes. Ils deviennent, à la longue, très peu réactifs à leur entourage. Que ce soit face à une mauvaise nouvelle ou encore une opportunité d'être heureux, leur inertie est presque palpable. Cela n'a rien de réjouissant. Et comme ces gens sont plutôt sans réaction, la place demeure libre pour les wokes et pour la médiocrité. Mais qu'arrive-t-il de ceux qui sont remplis de vie? De ceux qui, comme moi, chaque matin, déborde d'énergie et de joie de vivre? Suis-je une exception? Quelqu'un qui pense que son sourire est contagieux, et que ça peut faire une différence? Je continue de pratiquer le semblant de rien, de me dire que si je fabrique mon propre bonheur chaque jour, je peux survivre à tout. Mais des fois, je manque un peu de convictions. Mais je fonce encore, je dirais même encore un peu plus. Des fois je veux écrire pendant plusieurs jours, réussir à crever certains abcès; il faudrait que je réussisse à en faire encore un peu plus. Mais depuis 2 ou 3 ans, je ne me sens pas toujours capable. Pas un manque de volonté je crois, mais plus une défaillance de mon corps qui viellit. Ouin, c'est vraiment dur à prendre. Alors je ne me laisse pas abattre, et aujourd'hui, la vie me donne un cadeau, une autre année de réussite qui vient de passer. Merci!

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