Je me dis toujours…

Beaucoup plus en forme ce matin. Et il commençait à être temps! Je suis allé en vélo, 11 degrés, tout était très mouillé! J'ai dû rincer mon vélo en arrivant. Entraînement complet, sauf les push ups et les doigts. Ça s'en vient! C'est pas drôle de souffrir d'une coupure! Que ça fait du bien de s'entraîner, de se sentir vivant. La tranquilité sur mon vélo, l'arrivée du vendredi! Juste une chose, une fin de semaine sans ma Bibi... Je trouve que c'est plus frais dans la maison que dehors; c'est sûr que je suis plus habillé dehors, mais tout de même, sans soleil, la chaleur disparait vite! Je me questionnais encore sur plein de choses, comme le prix de mon matériel. C'est bien beau vouloir travailler, mais je ne paierai pas pour travailler. Et ce que j'ai constaté à l'épicerie hier, je le constate aussi ailleurs. Prix beaucoup plus élevés, manque de personnel, service à la clientèle en baisse, mais aucun break sur l'impôt, ni les taxes! Les politiciens se foutent éperdument de nos vies! Et je n'arrive pas à comprendre ce qui compte pour eux. Et je finis toujours, dans mes réflexions, à m'en foutre! Si tout ce bordel n'est que pour bien paraître auprès des merdias, ils devraient se poser des question sur leur vie, sur ce qu'ils sont devenus en tant qu'êtres humains! Et si c'est pour l'argent, la soif du pouvoir, eh bien, allez vous faire foutre! Je vis une période de restrictions budgetaires depuis que j'ai commencé à travailler et payer des impôts! Et j'aimerais un jour que ça se termine! Que je puisse dormir sans jamais penser à ce que je dois. Mais je dors bien, ne vous en faites pas! Même que depuis que je prends du concerta, la vie me fait plus de cadeaux que de mauvaises surprises! Il faut croire qu'avant l'arrivée de ce neurostimulateur, je semais de mauvaises graines... Mais je me dis toujours, en secret, tout bas, juste à moi, que d'avoir un enfant à 20 ans, ça réduit considérablement les perspectives d'avenir! Et cet enfant, d'avoir eu une mère skizophrène, n'a rien aidé à ma cause! Mais ça, je le garde pour moi. Ça n'a pas à être une défaite. Et d'avoir été aussi souvent dans la marde m'a appris quelles étaient mes forces, mais aussi mes faiblesses! Aujourd'hui, je suis plus balancé, même à travers le monde où parfois j'aime bien donner «mon petit show». La chose la plus dure, c'est de reconnaître mes limites; accepter que certaines choses ne sont pas pour moi, que je ne suis pas capables de les faire. D'accepter que je ne suis pas bon dans certaines choses, et que même si je m'ambitionne, ça ne changera rien! Et plus le temps passe, plus mon corps me donne des signes de ralentissements, des échos de toutes ces choses que j'ai pu faire en me foutant complètement du lendemain! Cette semaine et la semaine dernière, j'en ai eu pour mon rhume! Dépasser ses limites au travail, c'est toujours un pari risqué. À plus!