Moins adolescent…

Il fait -2 degrés en ce beau samedi matin. J'essaie de prendre ça relax; j'ai couru toute la semaine et je m'apprête à courir encore un peu. Je dois aller chercher ma belle-mère à Donnacona, puis revenir pour prendre ma belle-soeur, et nous amener à St-Prosper, voir le spectacle de René Lajoie. Bin oui! Je viens de réaliser que c'est l'équivalent de me rendre à Montréal. Et je dois revenir à destination, laissant à ma belle-soeur le soin d'aller reconduire la belle-mère chez elle. Ce n'est pas que j'étais obligé, mais disons que je me serais passé de tout ça. Donc en essayant de prendre ça plus mollo, je lis et je continue de constater à quel point la vie coûte chère, et que tout ça ne nous rapporte pas tant. Quand je dis pas tant, je ménage mes mots, car je veux rester heureux toute la journée. Une chose est sûre, tant et aussi longtemps que les adeptes de la télévision informelle en continue écouteront «la marche à suivre», il semble que le reste du pays sera en punition. Donc la fabrique de bonheur restera ouverte encore longtemps. Je me souviens de ces années où il suffisait d'avoir quelque chose, peu importe quoi, pour s'amuser toute une journée! Un morceau de bois qui ressemblait à un fusil, ou encore une massue! Un chariot à 4 roues pour aller descendre les pentes des environs! Les figurines GI Joe ou encore Micronauts, j'ai tellement joué! Et sans oublier les petites autos! Déjà, j'avais commencé à les réparer, à comprendre ce qui ne fonctionnait pas et si possible, je trouvais uns solution. Et nos bicycles! Ils servaient à tout! Un véritable jouet, un moyen de transport, la liberté de se promener en pédalant! Et les amis, les voisins, les cousins...! Je joue encore tous les jours au vélo! Nous n'avions pas grand chose, mais ça suffisait amplement! Maintenant, nous avons toutes sortes de divertissements, mais les jeunes semblent saturés. Téléphone à la main, allure un peu troublée, sortir dehors n'est que pour des raisons utilitaires. Ils ont des troubles d'asthme à l'effort, des troubles d'anxiété, de poids, d'addictions, d'allergies; ils sont diagnostiqués de quelque chose! Le social en personne, les contacts, semblent une sorte de truc prohibé. Et le wokisme qui les gruge, quelle plaie! Respectez-vous avant de respecter les autres! Vous apprendrez à vous aimer et vous réussirez à vraiment aimer la vie. Je sais, je suis mi cinquantaine, je commence à être moins adolescent...