C’est triste

Ce matin, il faisait 8 degrés, mais très franchement, le plancher de la maison était gelé. Depuis vendredi, je me demande si je dois remettre du chauffage! Mais depuis que nous avons dîné pour la fête des pères, le soleil est plus présent, le vent aussi, et c'est vraiment plus agréable dehors. Mon père est venu avec Nicole, Cameron est arrivé avec Elliot, et ma soeur s'est appliquée pour un dessert très bon! Vicky est arrivée vraiment tard. Nous avions préparé des brochettes, c'était succulent! Nous sommes restés dehors, nous avons réussi à jouer à des jeux. Mon père commence vraiment à ralentir, c'est un peu traumatisant. Tout ce travail, disons-le, avec amour, pour un moment aussi court, je trouve ça triste. Cameron est démoli, il a de la peine que sa relation vire au vinaigre. Pour nous, c'est lourd, pas de solution en vue, pas non plus de ressources! Et pas question de le reprendre à la maison, je pense que ça nous achèverait... Nom de dieu que c'est triste! Pourtant, il y a eu de l'action. Mais ce fut trop court, trop de monde en même temps! Et le temps continue de passer, lui, sans demander la permission à personne. Je suis dehors, ma blonde «se fait cuire» comme elle aime le dire! Il fait 22 degrés, je me sens prêt pour l'aventure, mais en même temps, je n'ai pas le goût de faire rien! Nous sommes allés faire une balade en décapotable, j'ai constaté le retour des bollars, dans toutes les rues aux alentours! Personne n'a jamais voté pour ça! Et les rues tombent en ruine, alors pourquoi mettre autant d'entraves «vissées» dans ce qui reste d'asphalte! Et de circuler «à l'intérieur» de ces délimitations me fait sentir enchainé, prisonnier d'une mentalité que je ne veux pas! Franchement, ça me donne mal au coeur!