Vendredi power!!!

Jour 5 après le temps des fêtes. Moins onze degrés, le froid était très présent hier, peu importe l’heure du jour. Il y avait un petit vent qui venait vous chatouiller... Je ne peux pas croire que nous sommes vendredi, mais je le prends avec plaisir. On dirait qu’un camion m’a passé dessus! Mais il y a progression. N’empêche que c’est crissement dur de se remettre d’un rhume quand tu dois faire ta semaine comme si de rien n’était. Mais ce fut toute une semaine, remplie de bonne nouvelles. Les objectifs de l’année sont de baisser la marge de crédit, et si ça peut continuer, ce sera chose faite. Et ça me permettrait de penser à autre chose. De libérer mon esprit un peu. Car la marge de crédit ne m’empêche pas de dormir, peu importe à quel niveau j’y suis. Très jeune, j’ai appris à composer avec ce genre d’irritant... Quand tu as un enfant à vingt ans, les perspectives d’avenir changent, ainsi que les finances. Aujourd’hui, même à cinquante ans, je ne suis pas stressé outre mesure par tout ça. Je me dit que ça va passer. Car si je regarde les comptes à recevoir par rapport à ce que je dois, je suis vraiment dans le trou. Mais j’essaie de faire mieux. Et comme le système d’économie locale ne nous permet pas de s’en sortir, alors on prie! Sans blague, malgré tous nos efforts, impossible d’y arriver. Donc il faut travailler encore et encore. Ensuite on verra. AU sortir d’une rencontre avec la travailleuse sociale hier, Cameron progresse doucement. En tant que parent, il est difficile de constater du progrès au travers de notre course quotidienne. Car nous sommes aussi en période critique par rapport à nos enfants; mais nous ne pouvons arrêter de travailler. Contrairement à d’autres autour de moi qui, peuvent arrêter six mois, un an même, sans perdre un sou de salaire, nous sommes très loin de ça. Dans un monde ou les médias prônent «l’égalité», je trouve qu’il n’y a pas plus inégal que notre société. Tout est croche, que ce soit la justice, la définition des mots employés, rien ne tient la route! Mais ils sont forts, très forts. Et ils ont des tribunes où répandre leurs mensonges, leur socialisme, leur communisme! Je vais m’arrêter là, sinon je ne serai pas capable de faire ma journée. À plus!