Dû pour des vacances…

Onze degrés ce matin, le soleil m'accompagne. Très frais en vélo, j'aurais peut-être dû m'habiller un peu plus. Je me sens terminé en maudit, pis la journée n'est pas encore commencée! Depuis vendredi soir dernier, on dirait que j'ai un truc de coincé dans le bas du dos, du côté gauche. Puis, quans je me penche et que ça fait une pression, je viens étourdi. Ça m'énerve... Ma Bibi a mal à un talon, c'est triste. Elle m'a l'air de souffrir sur un moyen temps. Mais elle a un restant de semaine tellement trop rempli. Et je suis épuisé, dû pour des vacances; mais il reste encore huit jours de travail au moins. Sans compter que j'ai un engagement avec un client pour ses camions pendant les semaines de la construction. Mais comme je suis mon propre boss, je vais reprendre mes heures en congé, j'en ai besoin. Mais j'ai besoin aussi de faire de l'argent pour renflouer les coffres! Incapable de me sortir de cette roue qui tourne, on dirait qu'il me reste encore dix ans avant de revenir vers le zéro, plus de dettes. Dans dix ans, j'aurai 61 ans! Ouf! J'aime autant penser aux vacances qui s'en viennent... Quand je relis mes mots de l'an dernier, je constate que j'étais déjà très écoeuré des mesures imposées par LeGros; nous n'avions pas encore à porter un masque, D'ailleurs, ce dernier n'a pas encore protégé personne! Imaginez-ça, un an de mascarades, de restaurants plus ou moins ouverts, de gouvernance par décrets! C'est vraiment le plus poche parti politique que j'ai connu. Ils ont démoli la province; ils nous ont enlevé le goût d'y vivre! Bon, je dois y aller, j'ai du travail, même si je ne vois plus clair...