Merci!

J'aimerais prendre le temps de remercier les différents intervenants sociaux qui ont oeuvré dans la vie de mes enfants. Merci de leur avoir dit qu'ils avaient «le droit» de souffrir, «le droit» de se sentir mal devant certaines situations. Merci de les avoir sensibiliser au fait de ne pas accepter l'intimidation, et de s'écraser devant cette dernière. Merci de leur avoir enseigné qu'ils pouvaient demander de l'aide face à l'oppression sociale devant leur différence! Merci d'avoir travaillé autant pour les «protéger» des maux de notre société. Comme ça, dans la vraie vie, ils auront plus de choix que nous: dénoncer la pression sociale, former des groupes pour revendiquer leurs droits, empêcher les autres de vivre pour qu'ils puissent «vivre pleinement leur différence!» Alors que je m'efforçais d'être moi au maximum, malgré ma différence, malgré l'intimidation, j'ai tout de même appris ce qu'était la vie. J'ai cheminé du mieux que j'ai pu, sans jamais avoir de passe-droit! Et pendant que vous leur racontiez qu'ils pouvaient manquer l'école, rater des journées de travail parce qu'ils faisaient de l'anxiété, merci de nous avoir permis de pouvoir aller les chercher en petite boule, à l'infirmerie ou encore dans le backstore de l'endroit où il travaillait! Merci pour tous ces privilèges! Sans oublier toutes les inquiétudes que nous avons eues, toute la douleur empathique que, nous les parents, avons partagée avec eux! Continuez votre bon travail, pendant ce temps, je continuerai de travailler pour payer votre retraite. Et à la fin, lorsque mes enfants partiront de la maison, je serai appauvri côté santé mentale, mais aussi financièrement! Franchement, merci!