jeudi 9 septembre 2021

Je me sens encore triste.

Il fait vraiment beau ce soir. Dans ma tête, j'entends «Bouge cette chose», je tente d'esquiver ce vers d'oreille. Et puis, j'entends le bruit des voitures qui passent, assis tranquille sous le gazebo. Je cherche en vain une explication à tout ce cirque. Rien ne sert de paniquer, mais quans même, le simple fait de pouvoir écrire un peu, de me sentir un peu moins coincé dans le temps. Coincé dans un monde saturé de restrictions, où les dirigeants se gavent, dépensent notre argent sans compter. Je me sens bafoué, je me sens brimé. Tout ce manque de respect, cette façon de diviser les gens. Et puis, prendre notre argent pour diriger l'information, pour dissimuler la vérité... Et s'offrir tous les pouvoirs, par un simple décret! Dieu ait vos âmes, vous ne savez pas ce que vous faites! Je suis là, en train d'écrire ces mots, me disant que, me vider l'esprit, ça me ferait du bien avant d'aller me coucher. Et puis je me sens encore triste, inquiet pour ma Bibi qui est épuisée. Elle est déchirée, elle est aussi divisée dans ses sentiments; elle doit composer avec son mari, qui est plus rigide, plus solide, de par son vécu; et la mollesse inexpérimentée de ses enfants, qui lui tirent du jus sans arrêt. Elle est inquiète, mais surtout, elle m'inquiète. On dirait qu'elle va lâcher, déclarer forfait. LeGros tente de nous achever, un à un. Il n'y a rien que je puisse faire, sinon de continuer à écrire, à dessiner. Le reste, juste du bla-bla! Je voudrais que cette soirée ne finisse jamais; j'aimerais pouvoir arrêter le temps, pour reprendre celui que j'ai perdu depuis dix-huit mois. Mais je dois m'accrocher à ce qui compte le plus pour moi, à des choses vraies, des choses auxquelles je crois! Le reste, que le vent les emporte! On s'en reparle.

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