mardi 7 septembre 2021

Mon interrogation est réelle...

Dans mon bureau ce matin, à me demander si je continue à travailler. Je me demande si je crois vraiment à ce que je fais. D'ailleurs, si je me fie à mes enfants, ils se foutent bien de ce que je fais, rendu que je sois là quand ils auront besoin de moi. Moi je resterais là, le regard absent, ne sachant pas si ce que je fais, ça sert à quelque chose... Dois-je continuer à travailler pour payer la retraite des autres? Je n'ai même pas les moyens de m'en payer une! Dois-je continuer de travailler pour payer des subventions à des gens plus à l'aise que moi, pour qu'ils puissent s'acheter des autos électriques? Dois-je continuer de sourire quand mon plus jeune se sent opprimé, à l'intérieur de «sa communauté LGBTBBQ»? Ai-je encore le droit de respirer ici, d'une façon à laquelle je suis à l'aise. Est-ce que je dois m'agenouiller devant un oppresseur, me plier à toutes ses requêtes, ses décrets, etc, et continuer à faire ce que j'aime? Je ne sais plus. Cette interrogation me paralyse. Elle m'enlève le goût de travailler, le goût de me dépasser. J'en ai ma claque! En fin de semaine, nous discutions à savoir si nous avions peur de la mort, est-ce que j'ai peur de mourir? Ma réponse est claire, non! De toute façon, une fois mort, qu'est-ce que ça va changer pour moi? J'ai arrêté de penser à ça depuis un bon moment. Par contre, je ne me sens pas prêt à partir, parce que j'ai l'impression qu'il me reste des choses à accomplir, et aussi, que des gens ont encore besoin de moi. Mais voilà ce qui m'interpelle; est-ce que je pourrai accomplir ces choses? Est-ce qu'il y a vraiment des gens qui ont besoin de moi? Mon interrogation est réelle. Bref, une journée à la fois, car je n'ai pas trouvé mieux, et ce, depuis déjà un bon moment.

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