Ce qui m’appartient, je l’ai gagné!

Dix degrés ce matin! Très mouillé! J'ai pédalé à l'intérieur. Ça m'a fait du bien. Enfin vendredi! Je ne sais pas comment je vais réussir à passer au travers de tout ce qui s'en vient! Mais comme je me suis raisonné tout à l'heure, je dois me concentrer sur ma journée, sur ce que j'ai à faire. Le reste, toutes les pensées, toutes les distractions, je dois mettre ça de côté! N'empêche que je ne sais plus comment faire pour créer du bonheur, pour être heureux avec ma Bibi. Elle est démolie, triste. Hier, elle est allée proter des clés au garage; elle est revenue toute chamboulée...Et elle n'est pas capable de surmonter le fait que Cameron soit incapable de mener sa vie. Parlant de Cameron, depuis le début de l'aventure, devenir un homme, rien n'a jamais réussi à nous ramener l'enfant que nous avions, un enfant heureux, un enfant fonceur, un enfant gagnant! Tout ce qu'il reste, de l'esti d'anxiété! Une personne qui n'est pas capable de surmonter ses peurs, une personne qui n'arrive pas à prendre des décisions! Une personne qui n'a pas confiance en elle! Bref, c'est tellement lourd! Après plus de dix ans à travailler seul, à accepter et réussir à apprécier le fait de travailler seul à la maison, me voici envahi par une dépression! Moi-même en difficulté, mais avec mon épouse et, depuis trois ans, avec un enfant dépressif... Vendredi! J'ai une belle journée de travail devant moi! Je voudrais partager avec tout le monde ce que je ressens; mais je me suis rendu compte que de donner mon opinion, faisait en sorte d'intimider les autres. Je ne comprends pas du tout! En quoi donner mon avis peut-il influencer les autres? Comment puis-je exercer une certaine pression sur les autres, en parlant de ce que je ressens par rapport à quelque chose? Mais hier, j'ai constater ce fait. En parlant de ce que je pense à propos de la prise d'anti-dépresseurs, je me suis rendu compte que ma Bibi pensait que j'étais contre ses choix! Je veux ravoir ma vie! Je veux que les infuenceurs, et tous ceux qui ont instauré un état de peur, ici, dans l'ancienne belle province, se la ferment et quitte les lieux immédiatement! Ce n'est pas à moi de partir, je suis chez moi, ici! Ce que j'ai bâti, c'est à moi. Ce qui m'appartient, je l'ai gagné! Comme ma vie! Rendez-moi ma vie!