jeudi 28 octobre 2021

Je sens mon corps qui crie…

Cinq degrés pour pédaler, c'est vraiment cool. Encore du vent, mais il a diminué. J'ai vraiment besoin de ce moment, seul, devant mon destin. Ma vie grince fortement, alors que je fonce tête première dans l'ouvrage; je me sens confronté à un ennemi difficile à cerner. Pourtant, je n'ai qu'à me garder en forme, suivre la voix que je me suis tracé. Même si je vois bien que ce sera plus long que prévu pour arriver aux objectifs fixés. Mais comme ça m'arrive souvent d'angoisser face à tout ça, je me demande bien ce qui peut arriver, qu'est-ce qui m'effraie autant? Je me vois bien vieillir, je comprends très bien que je ne peux reculer. Cultiver du bonheur le plus possible, pour avoir un quotidien toujours intéressant, toujours aussi vivant; c'est là que je sens que ça accroche. Lorsque je médite sur moi, pleine conscience, je sens mon corps qui crie, je l'entends me dire que ça prendrait du repos! La fatigue accumulée depuis toutes ces années commence à me tirailler de toutes parts. Juste penser que je devrais encore travailler aussi fort pendant au moins dix ans... Des fois je sens le poids des années qui augmente, mais je proteste, en continuant de pédaler, en continuant de m'entraîner! C'est sûr que la volonté est là; mais y a des moments où j'en peux plus, comme si le moteur avait perdu de la puissance... Bien sûr, il faut rester dans le moment présent, une heure à la fois, car c'est la meilleure façon que j'ai trouvée pour me garder la tête hors de l'eau, et atténuer la douleur des blessures de guerre. Jeudi déjà, on lâche pas!

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