Un premier voyage.

Je me suis levé parce que mon père m'appelait, mais aussi parce que le voisin d'en face faisait livrer du bardeau...Il fait refaire le toiture de son garage! Je me demande bien pourquoi. Mais une chose est sûre, ça fait du bruit. Comme il est sur une autre planète, il se fout éperdument de nous déranger! Et comme il semble travailler très peu, des vacances pour lui, c'est sûrement un dû plusieurs fois par année, à nos frais! Donc je suis sous le gazebo en train d'écrire et de siroter mon café. En grande réfexion sur la situation de mon père. Mais nous sommes revenus une journée en avance de notre séjour en Ontario. La pluie a réussi à nous repousser! Mais nous avons fait du beau vélo. De beaux paysages, du long du St-Laurent, mais tellement trop de bernaches...Partout où nous sommes allés, un certain laisser-aller, un quelque chose de triste. Le camping où nous étions était en réalité un parc. La conservation de la faune et de la flore passe bien avant l'humain! Le module sanitaire est un attrait pour les araignées et tous les moustiques qui se prennent dans leurs toiles! Il y a des barboteuses dans les douches. Le terrain est gonflé d'eau, il y a tellement d'araignées et autres insectes, à croire qu'il faudrait leur laisser la place! Pourtant, nous avons payé pour séjourner là! Mais nous ne sommes pas tellement difficile, un peu d'électricité, même pas l'eau courante; nous avons pédaler vers Cornwall la première journée. Le tracé de la piste cyclable, Waterfront view, est en général asphalté. Il semble dater de plus d'années que nos piste à nous, mais tout de même assez bien entretenu. Nous avons pédalé en traversant les digues qui relient chaque île, une à l'autre. Même à Cornwall, il y a une sorte de manque d'entretien, une négligence palpable, c'est vraiment dommage, car il y aurait moyen de faire mieux. Et les gens semblent en général assez pauvres, de par leurs maisons, leurs voitures, et tout ce qui se rapporte à l'entretien. Je n'ai pas été très enjoué de faire ce constat. Je dirai même que ça m'a fait un peu de peine. Je croyais que ça serait un peu mieux qu'ici. Mais peut-être que les hôpitaux sont mieux! Les routes sont un peu moins pire, du côté résidentiel et rural. Le lendemain, nous avons pédalé vers Morrisburg. Nous avons croisé différents parcs commémoratifs de la guerre civile, mais ces parcs sont en piteux état. Et comme tout le reste, il semble y avoir un abandon généralisé. Le guérites sont toutes fermées ou disparues, la seule attraction que j'ai vu, qui semblait attirer les touristes, c'était un village d'antan, le «CANADA UPPER VILLAGE», mais je n'ai pas ressenti le besoin d'y aller. Nous étions presque arrivés à Morrisburg, un orage nous a pris par surprise! Bien trempés, nous avons trouvé refuge sous l'auvent d'un hôtel. Absolument personne aux alentours! D'ailleurs, nous n'avons pas rencontré tellement de cyclistes. Une fois rendu à cette petite ville, dîner au MCDo, notre magasinage fut très bref! Et nous avons constaté qu'il n'y avait pas grand chose à faire dans cette petite agglomération. Il y avait un quartier qui semblait être très vieux, de par l'architecture, mais l'entretien aussi, semblait très vieux! À notre retour, nous avons essuyé un autre orage, mais beaucoup plus fort que le premier! Il a bien fallu s'abriter pendant un moment. À notre retour, nous avons constaté que tout était trempé! Et le fait devoir affronter un autre orage sur l'heure du souper nous a convaincu de revenir à la maison. Quand même content d'avoir vu quelque chose de nouveau. Mais ce matin, je suis très bien où je suis, chez moi!