Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
samedi 19 octobre 2024
Encore et pour toujours.
Samedi matin, un petit 4 degrés. J'ai bien aimé ma soirée d'hier. Invité chez Danielle et Alain, j'ai mangé comme un cochon. DE bonnes discussions, de la bonne musique, bien mieux que d'être tout seul. À mon arrivée, j'ai écouté le match de football d'Alexis. Belle partie, même si les Raiders étaient vraiment trop fort pour l'autre équipe. ALexis a fait son premier touché. Sûrement qu'il était content! Je me suis couché un peu tard, mais j'ai réussi à joindre les 2 bouts. Car je me sentais un peu mal de ne pas pouvoir écouter la partie... J'ai eu une journée de travail excellente, mais on dirait que je perds le fil de ce que je dois faire. On dirait que ma tête ne veut plus collaborer. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais une chose est sûre, ça me rend mal à l'aise. On dirait que je suis trop fatigué; mon corps a des ratés, et mes idées ne sont pas tellement claires...Ce matin, je me cherche un peu. Je me demande ce que je vais faire, ce qui presse le plus. Comme j'ai travaillé assez les 4 derniers jours, je me dis que je devrais faire quelques trucs dehors, comme commencer à monter mon garage ou encore envelopper les arbres. Mais ils ont encore beaucoup de feuilles. Je voulais aller chez mon père en vélo, mais j'estime que ça me prendrais trop de temps, surtout coucher à St-Georges! Sacrement que je suis tanné de qu'il soit aussi loin. Depuis qu'ils ont eu le restaurant à St-Isidore, et que de mon côté, les enfants sont arrivés, j'ai commencé à trouver ça loin. Aujourd'hui, aller à St-Georges, ça me tire du jus. Aller voir mon père, ça devrait me rendre heureux! Je sais que lui, sera heureux, mais en dedans de moi, j'essaie de ne pas le prendre en pitié. Accepter le fait qu'il vieillisse et tout ce que ça comprend. Et la situation qu'il vit, avec Nicole, on dirait que tranquillement, il se laisse aller. Il n'est plus le combattant que j'ai connu. Et comme il refuse beaucoup de choses, il ne progresse plus, enfin, vraiment pas beaucoup! Ça me fait de la peine. Et d'aller le voir me ne fait pas de bien, ça me rend triste. En même temps, si je rate une occasion de le voir, c'est comme si je me foutais de lui! Il fait partie intégrante de la personne que je suis, car Maman et lui m'ont fait le plus beau cadeau qui soit, me donner la vie. À moi de saisir ce privilège, encore et pour toujours!
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