Notre sapin.

Ma blonde et moi commençons à trouver que de faire un immense sapin chaque année, ça commence à être beaucoup. Par ailleurs, rentrer un sapin naturel de 10 pieds et demi dans le salon, c'est un sport difficile qui demande pas mal d'énergie. Mais ce que je remarque le plus, c'est que je m'attache à ce dernier; comme si c'était un membre de la famille. Nous travaillons à le mettre beau pour venir embellir la maison pour le temps des réjouissances; sa présence réchauffe nos coeurs. Mais il faut aussi tout défaire ça. Enlever les décorations, enlever les cordons de lumière, lui couper les branches et le sortir dehors. Je trouve ça triste. Il était si beau! Les photos prises en sa compagnie sont des souvenirs merveilleux. Et comme c'est aujourd'hui qu'il part, je me devais d'en parler. Une tradition à conserver, mais que nous modifierons peut-être, en rapetissant son format. Je dois rentrer mon escabeau de 8 pieds pour réussir à le décorer et mettre l'étoile à son sommet. Même chose une fois le temps venu de le démonter. Et la tradition a perdu quelques plumes depuis que les enfants n'habitent plus ici. Faire une journée de décorations, faire des beignes en famille, on dirait que ça devenu moins important pour les enfants. Bien sûr, avoir des attentes est bien la pire chose, mais en tant que parent, quand la famille se dilue à travers les années, c'est toujours dur. En tous cas, je te salue mon beau sapin, et à l'année prochaine!