Mon propre bonheur.

Il fait moins huit degrés, bien mieux qu'hier! Je me sens emporté par la magie du temps des fêtes! Bien sûr, quand j'aurai payé pour l'auto à Vicky demain, peut-être que je changerai d'idée, mais pour l'instant, tout reste à voir! En faisant abstration de presque tout ce que les merdias tentent de nous dire, il est possible de rester lucide, de conserver le sourire. Sinon, en prenant une marche, hier soir, avec ma Bibi, force est de constater que les rues sont toutes à refaire, qu'il y a des grands placards de glace un peu partout! L'entretien ne se fait pas! Pourtant, quand je regarde le charmant aller, il semble vraiment au dessus de ses affaires! Il se fait aller les babines, parade ses espadrilles, on dirait qu'il veut donner un meilleur spectacle que le Maîîtrre... Pas facile... Pourtant, quand j'étais à la tête de la chambre de commerce, je me sentais mal de dépenser le moindre sou de l'argent des autres! Et j'étais bénévole! Charmant, lui, dépense notre argent, comme on sème des graines au vent! Il sourit, comme si ça changeait quelque chose pour vrai! Plus je vieillis, plus je trouve que je dois payer, payer, encore payer, pour payer le salaire de tous ceux qui «font rouler» la machine! Pour ce qui est de l'entretien de tout ce qui est géré par cette machine, eh bien, on repassera...! J'ai déjà fait des énumérations très structurées de toutes ces choses que nous payons, mais qui ne sont jamais faites et/ou entretenues, ouf! Je ne recommencerai pas ce matin, je veux continuer de vivre dans mon monde parallèle, là où je suis celui qui tire les ficelles, celui qui fabrique son propre bonheur!