mercredi 22 mai 2013

Encore fatigué.

Je trouve que le temps passe vite, mais je trouve aussi que j'en perds des bouts. Deux semaines sans écrire, je n'arrive pas à voir où j'ai perdu le fil. Mes souvenirs de la semaine passée sont plutôt flous. Il m'en manque de grands bouts. Je sais, tout va bien, mais je suis un peu inquiet. La dernière fois que j'ai été aussi fatigué, c'était en 1991. Quelle année difficile ce fut. Oh combien d'années cela m'a pris pour m'en remettre! Alors que je tentais de terminer mon baccalauréat, une note de 100% à mon stage en enseignement primaire venait de se pointer. C'était pour le moins inusité. D'ailleurs, je ne suivais plus la course du temps depuis un bout. Je n'avais qu'une chose en tête, survivre et veiller sur ce petit bonhomme qui avait laisser la chandelle allumée dans mon coeur! Peu importe les huissiers, peu importe les avis de non paiements, je m'accrochais! Et si j'ai passé au travers, avec peu de moyens, je vais encore passer au travers! J'ai plus de moyens, j'ai ma conjointe, des amis fiables. J'ai aussi moins de dettes pour me gruger l'intérieur. Mais cette fatigue est dure à supporter. J'ai besoin de tous mes sens, toute ma lucidité. Et ces jours-ci, ce n'est pas le cas. J'essaie de me reposer, mais je suis coincé dans cette roue du quotidien, incapable d'en sortir. Il faut que je continue à écrire, que je continue à parler. Le travail m'aide beaucoup, les défis, mon entraînement. La distance qui s'est créée entre les autres et moi, côté professionnel, n'est que la somme de mes accomplissements. Je dois continuer de me raisonner, d'avoir de la rigueur et aussi de m'imposer de la discipline. Les deux jours de neige de la semaine dernière n'avaient rien pour m'encourager. Et puis il y a le dossier de mon fils qui perdure. On dirait que le casse-tête n'a de cesse. Dans mon coeur, que de déchirements, que de décisions. Les choix sont la clé, il faut les penser comme il faut avant de les faire.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...