Six degrés ce matin, il pleut vraiment beaucoup! Nous avons réussi à aller prendre une marche hier soir, pendant que le ciel arrêtait temporairement de dégoutter! Mais il faisait froid, toujours le vent... Mais la semaine a passé plus vite que les quatre dernières, étant occupé à faire de la signalétique pour mes clients qui ouvrent leurs portes bientôt. Regardant tout ça avec du recul, je me dis qu’il aurait fallu être plus prêt que ça. Je regarde l’hécatombe dans les résidences pour personnes âgées et je me dis que la machine a vraiment faim. Elle a toujours eu faim, mais dans ce cas-ci, c’est beaucoup plus apparent que d’habitude! je ne sais pas ce je vous vivez, je ne suis qu’un homme qui a choisi de travailler seul, dans ses propres installations. Écrasé par une nouvelle administration qui voulait ma peau, je me suis replié à la maison, ne voyant aucune autre façon de m’en sortir! C’était il y a douze ans. J’étais loin de me douter de ce que ça allait faire. Mais je ne regrette pas. Bien sûr, j’ai eu bien des difficultés à m’adapter, à accepter tout ça. J’ai dû me battre pour y arriver, pour aussi récupérer ce qui m’appartenait, mais j’ai réussi. Avec les années, je suis devenu un grand solitaire, quelqu’un qui préfère travailler en solo. J’ai découvert des choses en moi qui m’ont permis de continuer, des circonstances qui ont fait surgir de moi une force qui, jusqu’ici, n’avait jamais réussi à être maîtrisée! Et cette force, je l’ai utilisée autant que j’ai pu. Mais je commence à trouver que cette force est plus forte que mon corps. Que malgré mon entraînement, et ma discipline, je dois me rendre à l’évidence que je dois ralentir la cadence. Ça me peine beaucoup! Et je suis tanné de pleurer, de ressentir de la douleur! Les blessures de l’âme semblent éternelles, toujours prêtes à venir me frapper... Et toute cette énergie, que les autres dégagent, vient me poser des question, vient me faire douter. Comment faire confiance à l’humain, si ce dernier vient nous poignarder en temps plus sombre? Comment évoluer dans cette société, quand partout où je vais, je peux comprendre et réaliser que je me fais fourrer? Heureusement la journée de la semaine est vendredi! Je veillerai à oublier un peu de tout ça!
Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
vendredi 1 mai 2020
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Je m’ennuie de ça.
16 degrés ce matin. Je ne sais pas pour vous, mais moi, de voir des vidéos apparaître sur tous mes fils de réseaux sociaux, peu importe leur...
-
Je trouve que les partis de l'opposition sont très muets depuis que la Castafiore a fait son entrée. Donnez-nous espoir que ça va arrête...
-
il fait 12 degrés, un ciel à demi couvert. Une belle fin de semaine, très belle fin de semaine! Elle a commencé vendredi soir avec la visite...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire