Incroyable tout de même, que depuis plus de dix ans, j’écris le matin. Pas tous les matins, mais aux alentours de deux cent matins par années. Car je ne m’oblige pas, je ne fais que sortir mes idées, ce je ne sais trop quoi qui vient chercher... Moins cinq degrés, vraiment froid, mais surtout enneigé. Difficile de passer à cette étape, celle du manteau blanc. Surtout quand on ne peut que constater tout ce que ça implique. Les adaptations que nous devons faire, que nous devons payer! Et depuis le mois de mars, il est surtout question de payer! Oui ça coûte cher, survivre à l’hiver dans la belle province, mais ça coûte encore plus cher, survivre aux mesures de guerre du gouvernement! Un ami m’a dit de m’informer au sujet des différents programmes en place, des fois que je serais admissible. Je dois absolument regarder ça. Il s’agit d’une subvention de 40 000$. Trente mille à rembourser, dix mille à garder! Je pourrais placer le trente mille et respirer un peu avec le dix mille. Je dois absolument vérifier tout ça. Je suis épuisé de cette pauvreté, de cette obligation de travailler pour survivre. D’accord, j’aime travailler, mais je suis aussi «pousser» par les paiements. Cela m’amène à penser à ce qui me reste à faire avant l’arrivée complété du manteau blanc. Les pneus d’hiver, les toiles de garages, les toiles sur le gazon (actuellement enneigé), et abriter les arbres. Ça fait encore pas mal de choses! C’est la troisième année de file que nous sommes bousculés de la sorte, très tôt en automne. Le froid, la neige, au moins pas de roulotte à m’occuper! Ce fut un soulagement d’avoir trouvé un moyen de vendre la roulotte et tout l’attirail qui venait avec! La vente du kart nous a permis d’élever un massif gazebo! Malgré les contraintes de disponibilités de matériel, nous sommes passés au travers! Dommage que je n’ai pas eu le temps, ni les moyens de construire mon cabanon avant la saison blanche. Je vais devoir me serrer encore un autre six mois, dans mon garage. Ça fait des années que c’est ainsi. Quatorze années, pour être précis! Mais je ne me décourage pas, je continue de voir le beau; je veux être heureux. Mais la contrainte de temps me fait vraiment capoter! Combien d’années me reste-t-il? J’attends toujours d’être opéré, ce sera quand? La situation, engrangée par nos dirigeants, nous a vraiment affecté. Nous vivons un déséquilibre profond. Plus de points de repères, plus de dates, rien ne nous indique que la vie va reprendre à un moment donné. Mais je peux compter sur moi, ma femme et mes amis pour rester positif! Rester concentré sur ce que je peux faire. On s’en reparle!
Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Génial!
Quelle belle journée d'été! Ce matin, nous sommes allés au chalet des Petitclerc. Nous avons fait un tour de ponton, ensuite nous avons ...
-
Je trouve que les partis de l'opposition sont très muets depuis que la Castafiore a fait son entrée. Donnez-nous espoir que ça va arrête...
-
il fait 12 degrés, un ciel à demi couvert. Une belle fin de semaine, très belle fin de semaine! Elle a commencé vendredi soir avec la visite...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire