dimanche 4 octobre 2020

Laisser des indices.

Dans ma quête de sens, qui continue de me hanter, je me concentre sur un peu sur ma santé mentale, qui en mange un coup depuis le mois de mars. Je dessine, j’écris pour «expulser» tout ce charabia qui met de la buée dans mes pensées. Du brouillard dans mes pensées, comme si je n’arrivais pas à «réchauffer» mon âme, en extraire la condensation, toute la confusion, qui, par moment m’amène des larmes, mais aussi beaucoup d’anxiété. Un frein dans ma vie, pendant lequel je deviens «toxique» pour ceux qui m’entourent. Comme si le fait d’être intelligent me nuisait en quelque sorte! C’est peut dire dans le contexte actuel, mais c’est aussi une façon de banaliser ce que je ressens! Dans une situation sociale, où le gouvernement a réussi à diviser les gens, il est vraiment difficile de pouvoir compter les uns sur les autres. Difficile de croire en quelque chose de solide, difficile de faire confiance à son prochain. Dans la tourmente, car c’est vraiment une tempête qui s’abat sur nous, une crise civile qui pourrait dégénérer d’une façon ou d’une autre. Je n’ai pas de contrôle, pas de points de repère, ni d’itinéraire à suivre; je ne sais pas comment faire. Avec un possibilité que mon imprimante pourrait repartir cette semaine, une lueur de vie pourrait venir changer la donne; mais il faut aussi payer pour tout ça. Alors je dois rester calme, retenir le volcan, celui qui veut sortir au grand jour, prendre la première tribune et parler, dire haut et fort ce que je ressens, ce qui me chicote. Alors je dois masquer mes envies, laisser les indices flotter quelque part. On s’en reparlera, à plus!

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