jeudi 15 octobre 2020

Le reste viendra.

Trois degrés ce matin, très froid en vélo, surtout pour les mains. J’ai installé mes moufles sur mes poignées, car ce n’est plus acceptable de geler autant des mains. Pour le reste, malgré le froid, quelle paix. Et comme pédaler sur mon rouleau fait vraiment plus de bruit, alors on continue à l’extérieur aussi longtemps que possible! Hier, on aurait dit que la vie reprenait dans mes bureaux alors que l’ouvrage reprend doucement, suite à un creux, inhabituel, depuis un mois. On aurait dit que «c’était le bon temps» pour que mon imprimante brise! Ça fait drôle à dire, étant donné qu’il n’y a pas vraiment de moment pour que notre équipement de travail brise. Mais cela me rend heureux de pouvoir imprimer. Je me sens revivre, mais aussi, je sens que je dois me reprendre en main, ne pas laisser la noirceur s’emparer de moi. Je ne veux pas croire que nous serons obligés de se faire chier encore longtemps avec l’urgence sanitaire, une sorte de fable, que nos dirigeants essaient de nous faire avaler. Vivre parallèlement à cette doctrine, surveiller ses arrières, et prendre soin les uns des autres. Continuer de garder contact avec les amis, les vrais. Laisser de côté les parures et leurs adeptes. Garder confiance en l’humain, celui caché au fond de chacun de nous. Le reste viendra. Alors on s’accroche à la vie, comme les feuilles aux arbres, refusant l’automne, et autant l’hiver et son manteau blanc. À plus!

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