Un havre de paix.

Seize degrés ce matin! Enfin vendredi! Après quatre jours de travail à l’extérieur, c’est vraiment fabuleux de constater qu’il ne reste qu’à facturer et constater que demain, c’est l’heure du break! Et puis, dans ma thérapie, il y a cette facette de réussir à arrêter un peu, de temps en temps. Mettre sa vie active et très (trop) remplie sur pause. Parce que c’est dans ces moments-là que la panique me prend parfois; j’ai l’impression de perdre mon temps, de ne pas en avoir fait assez. Bâtir du stress au lieu de se reposer! C’est ça être adulte et parent dans l’ancienne belle province... Et puis, nous payons tellement de choses, à croire que nous sommes des sujets de l’état, des employés «obligés» qui donnent leur salaire au roi en place, et s’il en reste, alors on peut en prendre un peu. C’est un peu l’histoire de ma vie. S’il me reste un peu d’argent, alors je continue de vivre, et si je n’en ai pas, alors je survis en attendant! Voilà mon histoire avec l’argent, cette chose qui mène le monde! Avoir une impression de pouvoir, de contrôle et l’argent! Voilà les choses convoitées par l’homme! Décidément je ne comprendrai jamais ce mystère! Si je réussis à me ramasser une vie, petit à petit, je crois que je peux être fier de moi! Je n’ai pas d’ambitions comme d’avoir un véhicule dispendieux, je ne veux d’un chalet, un bateau, ça ne me dit rien. Des bébelles, comme un Spyder, une moto, un VTT, une motoneige ou encore un côte à côte, je n’en ai pas vraiment envie! Trop cher, trop d’entretien, et il faut du temps! Depuis que nous avons vendu notre attirail de camping, nous travaillons très fort pour faire de notre chez nous un havre de paix. Il y a des choses extraordinaires, très simple, mais très près de chez nous! Alors je continue de me dire que ma vie sera ici, au Capitolin. DOnc bon vendredi!