L’année se termine…

Moins sept degrés, nuageux avec un peu de neige. Hier nous sommes allés chez Mamour, lui porter les choses qu'elles avaient oubliées chez nous, le vingt-cinq. Nous en avons profité pour dîner avec elle. Nous avions amener le dîner, car nous avons tellement de bouffe d'accumuler. Ouf! Elle garde le gros Wilson, un golden de plus de cent livres! Ça fait partie des choses qui m'auront fait capoter pendant le temps des fêtes! La belle-mère est malade, affaiblie par différents problèmes reliés à son âge. Elle a donné sa vie pour ses enfants, ses petits enfants, et là, alors qu'il lui faudrait un peu de repos, certains continuent de lui en demander! Je ne sais pas trop quoi dire. Cela m'attriste. Nous avons fait de notre possible, en recevant les gens qu'elle devait recevoir le vingt-cinq, nous sommes à l'écoute de ses besoins, mais je n'arrive pas à comprendre les autres, qui ont amplement les moyens de faire garder leur chien, imposer cette tâche à Mamour. Mautadite course vers une sorte d'escalade quelconque, un train de vie très élevé, où les limites n'attendent qu'à être dépasser(dépenser?)... Mais assez perdu de temps, l'année se termine dans trois jours, et dans un mois, ça fera vingt-cinq ans que nous sommes mariés! Depuis quelques années, nous discutions de partir dans le sud pour reprononcer nos voeux; il était aussi question d'acheter un jonc semi éternité. Mais la supercherie est venue brouiller les cartes. Pour l'instant, nous discutons d'aller passer du temps dans une auberge, ici, dans l'ancienne belle province. Mais commme les différentes mesures de la loi martiale de legros ne font que changer, difficile de se faire une idée! Payer le gros prix pour se voir prisonnier d'un masque, des mesures de distanciement, etc, très peu pour moi! Comme si nous étions des criminels sans scrupule qui chercheraient à profiter de la vie au détriment des autres! Franchement, c'est vraiment trop! Donc nous ne sommes pas fixés du tout. Et fêter un événement aussi majeur, en ayant un sentiment d'oppression, bof! La neige s'amplifie, j'ai vraiment bien fait de rentrer la voiture à Joanne dans le garage, et de fermer les toiles du gazebo. Parlant de gazebo, je m'ennuie de déjeuner à cet endroit. Ils sont doux les moments passés sous son toit, à écouter les oiseaux se lever, à profiter de la lumière du jour qui se lève doucement. Et puis, j'ai une sorte de sentiment, un je ne sais quoi, qui se demande pourquoi personne ne vient nous rendre visite, personne n'aime vraiment être dehors! Je sais que je divague un peu, mais nous sommes une classe à part, ceux qui aiment rester dehors le plus longtemps possible. Faire du camping, du vélo, prendre des marches. Prendre des marches sans que personne nous le dise! Bref, nous sommes devant des décisions à prendre, mais les entraves au bonheur se font nombreuses...J'essaie d'écouter mon coeur, tout en restant les pieds bien ancrés dans mes valeurs.