mercredi 13 avril 2011

Obésité morale

Pendant le bourrage de crâne mensonger de nos clowns qui sont en campagne, je suis encore très préoccupé par le prix de l'essence. Chaque déplacement me semble un luxe, un truc qui fait mal. Pas si pire, je me promène avec la petite Toyota Echo! Mais ça ne s'arrête pas là : les fruits ont déjà augmenté, la commande d'épicerie continue d'augmenter, l'huile à chauffage aussi! Parlez-en de l'huile à chauffage. J'ai tellement hâte d'arrêter d'entendre la fournaise partir! Ça aussi, ça fait mal! Le prix du mazout a fait un bond de 25 cents en 3 mois! Par ailleurs, le prix de l'électricité continue aussi de monter. Peut-on respirer sans se faire fourrer? J'ai tellement d'autres tracas que cette campagne, chose dont on pouvait se passer... Cette campagne est une véritable distraction, une sorte d'intermède. Après quelques millions, nous saurons si la manoeuvre en valait la peine! Imaginez le topo : les conservateurs minoritaires! Cela aura coûté tellement cher encore une fois! Mais, au Québec, c'est le statu quo qui prime! Ne rien changer! Les gens ne veulent rien changer, ne veulent rien couper; même, il en veulent plus! À l'heure du coucher, ça ne vous arrive pas de vous sentir mal? Ça ne vous arrive pas d'avoir un sentiment d'obésité morale?

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...