vendredi 11 février 2011

Déçu!

Que dois-je penser? Ma blonde me dit de me calmer et surtout de la laisser tranquille avec mes interrogations sur l'avenir de notre ville, de notre province. Je veux seulement être capable de vivre en paix, d'offrir à mes enfants une vie descente. Là on est heureux de couper un peu partout pis on doit se fermer, comme d'habitude! Faudrait se décider! Mais cela semble sans issue! Je suis l'éternel empathique, celui qui ressent tout autour de lui! Que c'est dommage, serais-je plus heureux à faire comme bien d'autres et m'en foutre? Je me dis qu'il faut garder le cap, rester aux aguets. Vivre autant qu'on le peut, mais rester sur la terre. Je sens l'étau se refermer sur nos possibilités. Pour moi, c'est comme si, constatant que la marge de crédit est pleine, toutes les cartes (au moins trois) sont bien garnies, je fais la demande d'une nouvelle carte et que j'en profitais pour aller dans le sud avec! C'est vraiment n'importe quoi. Je sais que pour certains, ça semble logique, vivre au maximum, dépenser le plus possible et on s'organisera (pas plus tard) à un moment donné! Je l'ai essayé cette formule avec mes études, je viens de finir de les payer, ça ne fait même pas un mois! Ça m'a pris 17 ans et bien des embûches pour réussir à rembourser le gouvernement pour mes études. Études financées avec des intérêts énormes, comme si nous étions de mauvais payeurs! Au début, on se disait que c'était drôle, s'endetter pour étudier, après, une job dans notre métier, un job qu'on aimerait. De plus, il était question de 10 ans pour remettre le tout! Ça me semblait très bien. Comme tout ce que le gouvernement prend en charge, il y a eu des ratés! Bien des ratés! Alors attachez vos tuques! On va voir ce que ça donne, ce nouvel amphithéâtre...

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...