Je regarde.

Hier, c'était le départ de ma plus jeune pour son voyage d'immersion anglaise, à Toronto. C'était magique. La petite puce qui était toute excitée! Bien sûr, nous sommes allés tous les deux. Quel moment pour elle! Elle aura toujours de beaux souvenirs. Il faut prendre le temps de vivre. Arrêter de stresser avec tout. Je suis le premier à stresser, avoir un brin de panique par rapport à mes délais. Je me dis que je dois absolument honorer mes clients. Mais depuis ma campagne de financement, je trouve que je suis pas mal seul à honorer les gens qui interagissent avec moi. Je regarde mes fournisseurs, mes clients, ça ne répond pas vraiment. Vous savez, à coup de 10 dollars, je finirai bien par ramasser cette somme. Sinon, je verrai bien rendu le jour «J». Mon entraînement va bon train, chaque jour est un plus. Même si je dois parfois me piler un peu dessus, j'y vais. Comme ce matin, ce fut plus facile. J'adore me lever avant mon cadran. Pas trop tôt, mais avec un peu de temps. On ne peut pas en dire autant des gens qui sont «payés» par l'état. Parmi mes mauvaise créances, il y a un organisme à but non lucratif. Non pas qu'ils n'ont pas d'argent, mais bien qu'ils se croient sur de petits détails et refusent de me payer. Et dans des délais vraiment rapprochés. Pourquoi dois-je comprendre qu'ils n'ont pas beaucoup de sous, mais qu'eux ne peuvent comprendre que j'étais dans un «timing» difficile avec l'informatique en octobre 2013? Et mes amis de Loisir action Val-Bélair qui se comportent comme des arrivistes, me demandant des prix et des délais complètement irréalistes! Je n'arrive pas à comprendre ce genre de comportement. Aussitôt que les gens ont un titre, ils se croient arrivés! Je me demande en quoi cela change-t-il quelque chose. Comment se peut-il que, parce que un tel a le titre de directeur ou encore trésorier, cela lui confère un je ne sais quoi qui lui permettrait de regarder les autres de haut? Comme quoi le «pouvoir», ou encore un «statut» peut vous monter à la tête. Il faut savoir rester humble, attendre que quelqu'un nous le dise, que les années nous remercient. D'ailleurs, mériter un «titre» devrait mettre un sourire et de la courtoisie à celui qui le reçoit. Sa fierté devrait se transmettre à tous par des gestes respectueux, heureux. Assez, je délire sûrement.