mercredi 11 juin 2014

Petit arrêt

Des journées comme hier, remplie d'angoisse, je m'en passerais bien. J'ai travaillé en compagnie de Jean-Guy, une vieille connaissance, en qui j'ai confiance. Ce mec a survécu à un traumatisme crânien, suite à une électrocution. Ça doit faire déjà 4 ou 5 ans. JE vous dirais qu'il commence à ressembler à celui que j'ai connu en 1994. Il a traversé une période très difficile, se demandant pourquoi, comment. Il n'arrivait plus à travailler, avait perdu confiance en lui, en sa famille. Il ne savait plus ce qui comptait pour lui. Son médecin lui a même recommandé d'arrêter complètement de travailler. Mais il a persévéré, me disant que s'il ne pouvait plus travaillé, ce serait la fin. Hier, il semblait mieux. Lorsque je regarde autour de moi, les gens qui n'apprécient ce qu'ils ont, qui passent leur journée dans l'insatisfaction, je n'arrive pas à comprendre. Alors que je me demande si je devrais ralentir, certains signes me disent le contraire. Mon corps s'agite, ma conscience hurle. Mais moi, je ne comprends rien. Du concerta depuis un an; meilleure concentration, pas la mieux ou égale aux autres personnes, mais je me rends compte de la différence. Moins de somnolence, moins de choses qui traînent. Plus de dossiers de réglés. Plus d'argent qui rentre dû à une meilleure facturation, un meilleur suivi des comptes recevables. Mais le repos m'appelle. Il m'appelle depuis bien des années. Certaines périodes moins difficiles que d'autres. Mais je continue. La vie est un privilège, un moment trop court qu'il ne faut pas gaspiller.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...