vendredi 8 août 2014

Peiné...

Encore un matin très frais pour une journée du mois d'août. Nous sommes le 8 août 2014. Aujourd'hui, c'est la fête à maman. Elle nous a quitté le 31 décembre dernier. Mais à pareille date l'an passé, mon beau père nous a quitté, des suite de sa longue maladie et de toutes les complications qui venaient avec. Il est mort dans une porcherie nommée «hôpital». Inutile de donner le nom, ce que j'ai déjà fait. Un endroit qui se veut un sanctuaire pour soigner des être humains. Quand je vais chez Reflex Tint pour faire installer un pare-pierres ou des vitres teintées, l'endroit est beaucoup plus propre. Pourtant, c'est un garage où l'on fait entrer des voitures! Quand je vais chez le vétérinaire, c'est aussi très propre, très stérile. À croire que, nos hôpitaux, sont devenus des vestiges d'une autre époque, remplies de gens blazés, de gens fatigués et de médecins désillusionnés. Car les préposés au ménage et l'entretien se foutent éperdument que ce soit un hôpital. Ce qui compte, ce sont leurs conditions de travail, leur fond de pension, leur salaire! Le personnel aux soins, fatigué, se cherche au travers les conventions et les médecins cherchent à foutre le camp, perdus dans ce monde étrange, dénué de vocation, dénué de volonté. Pourtant, il fut un temps où, le fait de travailler en milieu hospitalier, s'avérait une fierté. Et pour cause! Voilà un métier, toute une vocation! Le don de soi, s'oublier pour la cause, servir les malades. Mais il y a un problème aussi avec les malades... Depuis plusieurs années déjà, tellement de gens finissent leurs jours à l'hôpital, complètement ravagés par un long diabète mal soigné. Un cancer virulent. Mais la majorité de ces personnes n'ont pas coopéré pour tenter de guérir. Diabétique depuis plusieur années, jamais fait attention à rien dans l'alimentation, jamais fait aucun exercice, ne serait-ce qu'une marche tous les jours! Combien de fois j'ai entendu : «C'est de leur faute, ils ne trouvent pas ce que j'ai!» Complètement ridicule! Mais depuis 1966, avec la venue de l'assurance-maladie, les gens se sont désensibilisés à leur santé. Ils se sont dit et se disent encore, c'est gratuit, j'ai payé toute ma vie pour ça, qu'ils me soignent! Qui ça? Quand le diabète t'a enlevé toute possibilité de retour vers la santé, est-ce la faute des autres? Est-ce la faute du système de santé? Trop facile de jeter la faute sur les autres. Mais une fois la santé disparue, que peut-on perdre d'autre? La vie? Oui. Mais aussi ceux qui nous entourent! Ayant, pendant des années, enduré le fait que cette personne n'ait jamais fait un effort pour s'aider, pour améliorer son sort! C'est la confession que j'ai faite, au service de ma mère. Avouant à tous, en plein Église, que je m'étais éloigné volontairement de ma mère, parce que je trouvais ça trop lourd de l'entendre se plaindre. De la voir dépérir, petit à petit, mais ne la voyant jamais faire autre chose que de prendre des pillules! C'est là qu'il faut agir! Oui il faut faire avancer la recherche, mais aussi le cerveau des gens. Leur faire prendre conscience qu'ils aont une volonté et qu'ils peuvent s'en servir! Bon vendredi et bonne fête maman!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...