En cette veille de Noël, mon père ne viendra pas. Ce sera une première. Depuis des années, la veille de Noël se fête ici, sur la rue du Capitolin. Mais l'an passé fut une cassure. Nous avons célébrer cette soirée en après-midi, à l'hôpital de St-Georges, dans la chambre de ma mère. Puis elle s'est éteinte, le 31 décembre, doucement, se libérant enfin de ses souffrances. N'empêche que cette première fait jaser. Quand ton père va dans la famille de son amie la veille de Noël, y a de quoi se poser des questions. Je comprends qu'il soit triste, qu'il recherche de la joie. Peut-être aussi que de revenir près du sapin, avec ses petits enfants, sans maman, ce serait trop dur. Pour cette année, ça fera. De toute façon, je préfère qu'il soit heureux, qu'il vive de nouvelles choses. On verra plus tard. Je suis sûr que mes enfants vont m'en parler.
Ceci dit, à moi de continuer de vivre, de répandre des sourires autour de moi et de partager mon bonheur! Je me dis que ce sera fantastique, nous avons invité des gens qui n'avaient rien de prévu la veille de Noël. Joanne est très optimiste de ça. Moi aussi et je compte bien garder toute ma tête, sinon les souvenirs seront réduits au minimum. Beaucoup d'eau, beaucoup de joie!
À bientôt!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire