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Bon, mon fils est à la maison. Il déblatère au sujet de la politique, la religion. Il est complètement déconnecté, ses points de repères sont plus nombreux que d'habitude, mais son discours est très teinté de sujets autres, très loin de ce qui devrait être ses priorités. Il n'arrête pas de dire qu'il manque de temps, mais, comme avant, il déblatère sans arrêt sur des sujets complètement hors études. Ses finances sont à zéro, mais il semble confiants de ses démarches, tellement longues, je crois que si c'est moi qui s'occupait de lui, je me serais pendu. Donc on essait de l'aider «autrement» en le laissant avec ses «idées», en lui demandant ce qui l'aiderait dans son quotidien. Il vient souper à la maison, prend l'auto pour aller se faire couper les cheveux. Nous payons le gaz, la coupe de cheveux. Et s'il a besoin de jus, de lait ou autres trucs alimentaires, si possible, nous lui donnons ces choses. Et il repart. Nous essayons de ne pas nous en faire trop. En vieillissant, ses fixations, son trouble du spectre de l'autisme devient plus clair, plus facile à cerner. Il peut m'expliquer le fonctionnement de sa cafetière ou remarquer toutes les fonctions du grille-pain et m'en faire part. Il a encore ses tics, ses petits mouvements particuliers, assez discrets qui le caractérise encore plus. Si l'on s'arrête pour y penser, ça peut être troublant! On s'en reparle!