jeudi 6 février 2020

Réflexion

À force de vouloir, de se pousser dans le derrière, on finit par faire quelque chose, à obtenir un résultat! Pourtant, quand je regarde mes enfants, je me dis que des fois, c’est plus long. Pas d’autre façon de voir ça positivement! Et puis, je regarde d’un œil entre ouvert vers l’avenir et je le referme tout de suite... À l’âge de Vicky, Samuel arrivait dans ma vie. Cette dernière venait de changer pour toujours. Mes projets, si humbles ou fous pouvaient-ils être, avaient choisis une autre route que la mienne. Il me restait à trouver des solutions. Ce que je fais encore aujourd’hui. Imaginez comment il serait facile de fermer les yeux, de refuser d’évoluer, de dire que les événements m’ont trop fouetté, que c’est la faute de la vie! Mais je n’y crois pas. Quand mon premier enfant est venu me rejoindre au quotidien, je ne savais pas que ce serait si dur. Quand mon deuxième enfant s’est joint à nos rangs, je croyais au miracles et je rajoutais le père noël à mes croyances. Et puis, lorsque notre famille fut au compte de cinq, je me disais que nous serions un noyau solide pour vivre en Amour. Après bientôt 30 ans de paternité, je me questionne sur tout ça, remettant en question mon efficacité, mes choix. Et puis je me dis que c’est la vie le cadeau, le privilège. Que toutes ces inquiétudes sont normales. N’empêche que je ne sais pas trop comment composer avec tout ça. Souvent je doute de moi. Je suis angoissé. Puis je me secoue, comme un chien sait si bien le faire. Je me lance dans la mèlée pour évoluer du mieux que je peux, un jour à la fois. Sans savoir pourquoi, je réussis souvent à passer au travers, avec toutes les contradictions  que cela comporte. Je ne sais pas où ça va me mener, mais tant que j’y croirai... Je discutais avec mon père, qui, même à 77 ans, n’a toujours pas trouver toutes les solutions. Il veut vivre, du plus fort de son être, le plus intensément qu’il le peut. Aujourd’hui il effectue un retour au travail, dans le département de la boucherie, dans une épicerie. Il va voir s’il aime ça. Je prie souvent pour lui, comme pour tous ceux qui font partie de ma vie. On se reparle bientôt!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...