mardi 14 octobre 2014

À vivre

Quel retour merveilleux parmi les hommes. Comme prévu, je peux vous faire la nomenclature des prix, très près d'ici, à 500 km. Premièrement, l'essence, qui se détaille à 88 cents le litre. La caisse de 30 canettes de bière, peu importe la sorte est à 20 dollars. Curieusement au même prix que l'an passé. Ici, non seulement c'est du vol, mais le prix a vraiment augmenté depuis un an. Tous les vins sont moitié prix ou mieux. Le lait aussi, le 2 litres en plastique est à 2$. Le pain est moins cher, le café. Les routes sont tellement belles, à croire qu'ils n'ont pas d'hiver! Pourtant, la situation géographique me confirme qu'ils ont bel et bien un hiver! La nature est belle, les endroits publiques sont propres, très bien entretenus. Et puis, les gens sont courtois. Pendant que nous magasinions, il fallait parfois traverser la rue, les automobilistes s'empressent de vous céder le passage. Ils sont accueillants, prêts à répondre à nos questions.
On se rend compte à quel point nos dirigeants trouvent important de nous garder unilingue. On comprend pourquoi les médias sont poignassés. Parce qu'avoir su plus jeune toutes ses merveilles, nous, la génération «X», serions partis. Car, il n'y a aucune raison d'avoir autant de différence dans les prix. Ce n'est pas la valeur du dollar qui justifie ça. En nous gardant «enfermés» par la langue, nos dirigeants s'assurent de nous garder ici. Et les américains, malgré tout ce que je peux entendre, ont l'air de bien vivre, très bien vivre. 
Pour en revenir à cette région de New York, Lake Georges, je tiens à mentionner que l'endroit est vraiment enchanteur. La touche «irish» y est pour quelque chose. Mais il y a une chaleur qui n'a rien à voir avec la température. Il fait bon y installer sa roulotte, prendre le temps de respirer. Laisser le temps nous dicter ses secrets. Ceux qui pensent que c'est un sacrilège, devraient l'essayer. Entrer dans un Walmart, où vous pouvez faire votre épicerie en entier. Entrez dans un liquor store, constater les prix, l'ambiance chaleureuse qui y règne. Allez échanger vos bouteilles et canettes à un dépôt pour voir; rien à voir avec nos gobe-canettes toujours «jammés». Regardez autour de vous, sentez l'air pur. Ouvrez grand vos yeux et comprenez qu'il n'y a pas seulement au Québec qu'il y a du bois! Des forêts immenses, sans fin. C'est une expérience extraordinaire. Bien sûr, je suis facile à émouvoir, mais quand même. Ça fait du bien de se comparer. À bientôt!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...