mardi 10 novembre 2015

Ouf!

Là c'est bien vrai. Ma douce est partie pour deux semaines! Pis la semaine commence sur les chapeaux de roues. Des projets de peinture, de nombreuses idées et bien des sous. Encore une fois, je me rends compte que nous nous faisons fourrer... Alors que les médias s'alimentent de la pseudo austérité, je me rends compte encore que ce sont ceux qui ont le ventre plein qui chiâlent encore. Les profs, qui ont oublié ce que c'était d'enseigner, de partager ses connaissances! Ce don de soi merveilleux qui transmet de génération en génération le savoir. Plus rien ne compte, à part les avantages sociaux, la retraite, les voyages dans le sud, et tout le tralala! J'ai beau me dire que quand le temps de grève sera passé, tout ira mieux, je n'en suis pas convaincu. J'ai trop entendu de choses qui m'ont scandalisé. Pour moi, devenir professeur signifiait être un modèle, une personne sur qui compter. Une personne ressource avec laquelle je passe plus de temps qu'avec mes parents. Une personne essentielle qui m'aide à faire mon entrée dans la vie. Regardez autour de vous, voyez-vous ce genre de personne? Peut-être que c'est moi qui est fou. Peut-être que je suis dépassé. Une chose est sûre, si tel est le cas, alors j'aimerais que mes enfants n'apprennent pas ce genre de choses. J'aimerais que mes enfants puissent quitter ces lieux. Car ils apprennent que tout se négocie, au dépens de leur éducation, de leur vie. Une vie n'a pas de prix et ne peut se négocier. SI vous voulez négocier, faites-le sans impliquer les enfants. Arrêtez de nous faire à croire que vous faites ça pour nos enfants. Si c'était le cas, vous ne prendriez pas deux semaines de vacances pendant une étape scolaire. Vous seriez disponibles pour vos élèves. La vie a changé. Avant on pouvait se fier sur un professeur. Maintenant, le professeur n'a plus d'autorité. La nature même de sa profession vacille. Tout comme les autres professions, agents de la paix, travailleurs de la santé, etc. Et qu'est-ce qui a détruit tout ça? Principalement les syndicats. Si vous voulez avoir le profit de votre employeur, alors partez-vous une entreprise! Mettez-vous au front, mettez votre argent en jeu! Et si votre salaire provient des fonds publiques, pensez-y avant de vous lancer dans de hautes voltiges syndicales. Ce n'est pas l'argent de votre employeur, c'est l'argent de ceux qui vous entourent, et aussi votre argent! Et laissez nos enfants en dehors de tout ça.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...