mardi 2 avril 2019

Tellement hâte au printemps.

Quelle journée hier! En commençant par un client juste avant de partir pour le CHUL. À l’hôpital, ce fut vraiment vite. Environ 15 minutes d’attente, six dollars de parking, et le petit a pu revenir à temps pour son deuxième cours! J’étais très content! Joanne est revenue un peu en avance, assez pour qu’on dîne ensemble. Ensuite la course pour le travail. Finalement je suis revenu à la maison vers 19:45. J’étais crevé, mais j’avais le sentiment du devoir accompli. Et ça, c’est merveilleux! De bonne discussion avec les clients aussi. On se rend facilement compte que certains sont déjà à leur pension et vivent plus sereinement que d’autres. Mais ce n’est pas la majorité. Ceux de mon âge, qui ont moindrement vécu un peu d’action dans leur vie, commencent à trouver que la course des 15 dernières années commence à se faire sentir. Mais les finances, elles, ne reviennent pas tellement. Prisonnier d’un marasme très gluant, chaque petite lumière dans une journée est accueillie comme un phare qui pourrait nous guider vers des jours meilleurs. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai hâte au printemps, celui qui nous chauffe le visage, qui nous donne le goût d’enlever notre manteau. Pris dans la grotte de neige depuis trop longtemps, j’ai besoin de sentir un peu d’espace, d’air libre autour de moi. Et puis, je commence à sentir un peu d’énergie naître au plus profond de moi. C’est comme si je sentais qu’après avoir été immobilisé pendant des mois, je pouvais enfin recommencer à bouger, à courir! Et puis l’appel du vélo extérieur se fait de plus en plus attendre! Moins cinq degrés ce matin, la hauteur des bancs de neige semblent irréelle, mais pourtant, c’est la réalité. Ma douce est vraiment tannée des douleurs qui l’affligent depuis tellement longtemps... On dirait que tout le stress de la vie se ramasse dans son cou. Douleurs chroniques, elle ne sait plus quoi faire, complètement perdue devant tous les frais encourus pour différents traitements. J’en suis tout aussi perdu, me sentant inutile devant cette situation pour le moins dérangeante, et tellement décourageante! Alors on se tient, nous deux, dans l’immensité de la vie, comme des pinsons qui s’aiment pour la vie. Seul le temps nous apportera des réponses. Pour l’instant, il faut continuer.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...