Laisser le mood du vendredi nous ...

Bon matin, comme je dis tous les matins! Moins trois degrés, il semble faire beau. J’ai pédalé à l’intérieur, puisque je devais me garder de geler des mains. Pas de chance à prendre, je vais installer toute la journée au Centre des Congrès. J’espère que ce sera la dernière fois. Non pas que le travail à faire soit plus dur ou plus chiant que d’habitude, mais plutôt l’ambiance quand l’architecte est là. Aussi de se rendre sur les lieux, promener mes choses sur un chariot, prendre l’ascenseur, la carte pour circuler, etc. Pour le reste, ça demeure intéressant; installer de la pellicule à tableau directement sur du gypse, quel sport! Installer une murale en fines ligne découpées, encore une création étrange des architectes... Et recouvrir des porte d’ascenseur de vinyle noir mat, c’est très chic, mais je me demande si cela va bien vieillir. Bah! Peu importe, je serai payé pour tout ça. Enfin vendredi! Il faut dire que les fins de semaine sont plus du rattrapage, la poursuite des rénovations, les préparations extérieures pour l’hiver, etc. Donc la fin de semaine, c’est vendredi soir, samedi soir et dimanche soir, car impossible de se reposer. Mais j’ai eu une nouvelle hier, je serai enfin opéré pour mon hernie! Le 21 décembre est la date de tombée. Alors je serai en convalescence pour le temps des fêtes. Pas si mal. J’ai bien des choses à régler avant, mais au moins je sais quand est-ce que je serai opéré! Pour le reste des mesures de guerre, impossible d’avoir une date de retour à la vie. Le gros n’est pas très précis, semble vouloir continuer de nous parler sur un ton condescendant encore longtemps! Et une chance que nous coupons au maximum les médias, en priorisant la musique en streaming, car il y a de quoi virer fou! On dirait une improvisation, mais mal préparée. Car il n’y a rien qui justifie ce qu’ils nous disent, rien non plus qui se passe d’aussi grave qu’ils semblent vouloir nous inculquer! Et ça dure depuis tellement longtemps... Nos sujets de conversation commencent à changer; nous parlons de partir d’ici, pour un endroit plus proche des frontières, plus en campagne. Les histoires de trains structurant lourd de projets, les mesures étouffantes, etc, nous sommes tannés de tout ça. Il faut passer à autre chose! Pour l’instant, il faut y aller, laisser le mood du vendredi nous envahir, et laisser la vie faire le reste! À plus!