Assez!

Un autre matin endiablé, rempli de préparations, de choses à planifier. Dans ma tête, des tas de choses qui bouillonnent. La vague de dénonciations qui fait rage, des gens jugés par le tribunal populaire, rehaussée par les réseaux sociaux. Incroyable vous me direz? Pas si sûr. Des gens qui, depuis des années, se servent de leurs «pouvoirs», de leur saveur populaire, pour abuser des gens, pour les faire se sentir inférieur. Eh bien, le ménage se fait. Et tout ce qu'on entend, tout ce qu'on lit, ce n'est que ce qui circule, ce que les gens ont le courage de dire. Bien malheureux ceux qui ne dénoncent pas. Je crois que c'est la même forme d'intimidation que nous subissions à l'école, mais de façon «adulte». Il y en a partout de l'intimidation. Avant, on s'arrangeait chacun de notre côté avec le moyen du bord, ou on se taisait. C'était ça. J'ai échangé quelques coups de poings, plusieurs tiraillements et combien d'engueulades pour me sortir de ces contextes traumatisants! Mais je crois que ce phénomène de société doit se régler à mesure. Les campagnes de sensibilisation ne font que mettre une sorte de pansement sur la plaie. Ou encore, elles cachent les vraies choses. Je ne dis de s'en foutre, bien au contraire, mais je crois que c'est important que l'homme se défende par lui-même. Car en «aidant» ceux qui subissent ces choses doivent s'en sortir par eux-mêmes. Sinon ils n'acquièrent pas la force nécessaire pour continuer. Car des tyrans, il y en a partout. Quand vous acceptez l'aide, vous acceptez aussi une autre autorité que la vôtre. Suis-je clair? Je suis pour l'aide reçue, mais à un moment donné, il faut battre de ses propres ailes. On s'en reparle.