C'est ça, vivre!

Hier nous avons eu une rencontre avec la travailleuse sociale de notre plus jeune, à propos de son anxiété. Difficile en tant que parents de réaliser que votre enfant peut avoir autant de craintes. Difficile de prendre conscience que votre enfant vit ce genre de choses, comme de l'insécurité à travers les autres. Dans la zone des casiers, dans l'autobus. Donc nous aurions dû, nous aussi, demander de l'aide face à l'adversité? Face à nos peurs? Face à l'intimidation? Je ne sais pas quoi penser. Des fois je me dis que c'est ce genre de choses qui m'a forgé; c'est à force de faire face à la vie, quelle qu'elle soit, que nous devenons quelqu'un. D'autres fois je me dis que si j'avais eu de l'aide, ma vie aurait été différente. J'ai été élevé à me débrouiller, à trouver des solutions par moi-même. Les ressources que nous avions étaient très limitées, et, demander l'aide d'un intervenant, comme un adulte à l'école, amenait souvent souvent des complications dans d'autre sphères de notre quotidien. Pas d'Internet, quinze kilomètres d'autobus à faire pour se rendre à l'école, quinze aussi pour revenir à la maison! Une transition vraiment longue et horrible à vivre. Mais nous ne sommes pas morts! AU contraire, bien vivants! Tout ça pour dire que c'est beaucoup de temps à consacrer pour le bien de ses enfants. C'est beaucoup de réflexion, d'inquiétude. Et, avec deux enfants au cheminement particulier, des fois la fatigue lance un appel. Il ne faut pas se décourager, penser à des choses joyeuses. La vie est un cadeau, un privilège; alors il faut saisir l'occasion d'être heureux, de grandir en paix avec soi-même. À force de chasser nos inquiétudes, de s'éloigner des énergies négatives, ressortira le bonheur qui est là, juste au dedans de nous! À bientôt!