Je devrais faire un bilan.

Enfin vendredi! Premier décembre! Je m'en tire pas si mal. Un peu trop de rendez-vous, mais au moins pas trop de choses repoussées la semaine prochaine. Après une semaine où la météo fut très bizarre avec ses hauts et ses bas, nous avons au moins cinq centimètres au sol ce matin, moins un degré, ce sera, je crois, une belle journée. À force d'en faire un peu chaque jour, on finit par y arriver! Je pensais aux larmes du trou d'eau, et je me disais, s'il fallait que la nation soit rassurée devant un événement dramatique comme la tuerie au Parlement d'Ottawa, qui devra rassurer les citoyens? Je préfère changer de sujet. Car le dernier mois, novembre, fut tellement rempli que je ne l'ai pas vu passer! J'ai été passablement secoué par le tribunal populaire; alimenté par les médias, une sorte de pendaison communautaire s'est effectuée. C'est bien triste. J'espère que ceux qui sont punis par ces révélations auront appris quelque chose. J'ai aussi beaucoup travaillé. Je dois remercier la vie et Dieu tous les jours pour ces belles journées, passées à parfaire mon métier. Il est plus «facile» d'en faire autant quand on aime ça. Tant d'années à me demander où je m'en allais... À ne pas sentir d'appel... Pourtant aujourd'hui c'est clair que je fais quelque chose que j'aime. Chaque journée me donne le goût de m'améliorer, d'être plus. Et puis, nous sommes vendredi! Y a rien comme un vendredi. Même si on reste pris dans le trafic, même si on se trompe dans nos mesures, même si la char brise! Vendredi, c'est comme un signal, une «cloche» qui s'apprête à sonner. Et quand elle sonnera, ce sera l'heure de se reposer un peu. Mais novembre un mois très occupé, avec peu de soleil, les batteries ont mangé un bon coup. Il reste encore décembre, janvier et février! Ça va prendre un chargeur pour prendre le relais de Galarneau. Décembre! Trois semaines complètes de travail avant Noël. Un blitz incroyable. Mais tout ferme le 22 au soir. J'en aurai assez fait. On s'en reparle!