Distribuer de l’Amour.

Alors que ma chérie est partie à Jonquière hier, je me suis inquiété pour elle. La main cassée, elle a le courage de travailler quand même. Faut dire aussi que nous sommes sans nouvelles de l’orthopédie, donc sans rendez-vous pour l’immobilisation de sa main. Moins cinq degrés ce matin, on pourra dire qu’il en a tombé de la neige depuis deux mois! J’ai soufflé un bon dix pouces de neige hier, en commençant à me demander où j’allais mettre la neige à certains endroits. Mon ami Nicolas m’a dit que ce serait la première opération de déneigement à Montréal, car ils n’avaient pas encore de neige au sol. Quel monde incroyable qu’est celui où nous vivons! La semaine avance vite, je travaille en parallèle sur le Jack Fest. Ça fait des plus grosses semaines, mais je trouve que tout ça en vaut la peine. Je dois pousser la machine un peu plus fort encore, car je sens que ça ne sera pas assez. Et puis, il me faut un minimum de vingt-cinq personnes pour cet événement. Tous les préparatifs, toutes les personnes impliquées, ça se doit d’être à la hauteur. À hauteur d’homme comme dit Vincent Vallières. Car je ne suis pas un demi dieu, je suis un être humain qui aime la vie, qui aime les gens. Ma priorité, c’est ma famille et son bonheur; ensuite partager ce bonheur avec tous! Il y a bien des journées où je dois le chercher ce bonheur, car il est enfoui bien creux au fond de moi. On dirait qu’il s’est enfui, ayant peur de tout ce bruit, celui des gens qui terrorisent d’autres gens avec toutes sortes d’histoires abracadabrantes. Tanné de ces histoires, ne jamais savoir la vérité. Tanné de me faire dire comment je devrais agir. Contentez-vous de rapporter des faits, sinon, bien taisez-vous! Vous tendez tellement d’hameçons sur les réseaux sociaux, pour avoir des clicks, des fois c’est plus que pathétique. Difficile de «naviguer» au travers de toute cette marée inutile, friande de notre argent. Je peux bien vouloir me remettre en question avec tous ces mécréants qui ne vivent que pour le cash. Ils en oublient l’essentiel, faire ce qu’ils aiment! Comme je n’ai pas le temps ni les tribunes pour le faire, je n’en parle pas trop, mais j’aimerais leur dire d’arrêter tout ça. J’aimerais leur dire de s’aimer, mais à part me faire dire que j’ai raison ou encore qu’il n’en est pas question, je n’obtiendrais rien. Les gens se sont égarés quelques part entre la suprématie de la religion et les réseaux sociaux. Les discussions sur le perron de l’église sont remplacées par le tribunal populaire qui sévit sur les principaux réseaux. Les gens prennent l’initiative de se faire justice. Au diable les lois, on court de plus en plus, sans savoir vraiment où ça va nous mener. Moi j’ai hâte d’arrêter un peu. Mais pour l’instant je distribue de l’Amour...