On repart!

Encore en train de me demander où sont passées toutes ces journées de congé. Comme le temps des fêtes a passé vite! Même si j’ai travaillé quatre jours, je me suis toujours bien arrêté les autres jours! Incroyable, comme à chaque année! Maintenant, passons aux choses sérieuses, soit janvier, février et mars! Ces mois, toujours interminables de par leur hiver. Des mois, disons-le, qui font chier en sacrament! Adaptation, longueurs, températures tout en contrastes, des mois très longs, trop longs. Mais je demeure optimiste, prêt à attaquer cette nouvelle année, laissant derrière une autre année bien remplie. Des fois je me demande ce que serait ma vie sans tous ces imprévus; est-ce que je l’apprécierais autant? Tant de questions, tant de réflexions... Vendredi soir, j’ai même convoqué un conseil de famille! Ça commence bien l’année! Découragé un peu de la légèreté intellectuelle de mes enfants, de leur nonchalance, je n’en pouvais plus. Je leur ai alors demandé de m’écrire ce qu’ils pensent de notre famille, de son fonctionnement. Les plus, les moins, ce qui cloche, ce qu’ils changeraient. Je me rends compte que je n’ai pas donné de délai. Je vais rémédier à cela dès aujourd’hui. Mais une chose est sûre, ça m’a demandé un grand effort. Car la journée de vendredi fut tellement dure à gérer, je me serais enterré jusqu’au printemps au moins, histoire de fuir un peu  mes responsabilités. Mais comme ce n’est pas dans mes valeurs profondes d’agir ainsi, je me suis ressaisi et j’ai trouvé quoi dire. Je déteste me retrouver dans l’état «lamentable» que j’étais vendredi soir, sur l’heure du souper. Épuisé physiquement, incapable de changer de chapeau, soit passer de travailleur à père de famille. On dirait que des fois, la transition m’assomme! Mais bon, j’ai passé au travers et j’en suis vraiment fier! Depuis cette fameuse entrevue, il y a deux mois, on dirait que je suis plus conscient de ce que je fais. Je suis plus en recherche qu’en accomplissement. Mais ce n’est pas clair, je vais devoir y réfléchir encore un peu. D’Ici là, bonne semaine, on se reparle demain si tout va bien.