vendredi 27 septembre 2019

Pas facile d’être triste.

Je ne sais pas pour vous, mais je me sens triste ce matin. Vraiment triste. Je pleurerais tellement ça me tiraille. Et je cherche qu’est-ce qui fait déborder le vase d’émotions. Des fois, mon humeur ne tient qu’à un cheveux. Quand j’étais adolescent, les gens disaient que je faisais des crises d’angoisse. Moi je me sentais tellement mal, j’aurais voulu disparaître de cette vie. Ne pas avoir exister serait plus précis. Car une fois installé dans cette vie, il y a des tas de choses qui font que tu aimes ça. Il y a des gens auxquels tu t’attaches, avec qui tu veux passer du temps, évoluer, discuter. Alors il faudrait que je n’aie jamais existé pour disparaître, sinon je serais malheureux de quitter ce que j’aime, les gens avec qui j’ai établi des liens. Depuis mon adolescence, j’écris; je prends du temps pour moi en écrivant ce que je ressens. Je dessine aussi, des fois que ça me permettrait aussi d’évoluer! Je ne dis pas que de m’exprimer arrange tout, mais ça aide à poursuivre, à m’inspirer de nouvelles avenues, de nouvelles idées. Récemment j’ai essayé de passer à autre chose, de changer ce moule dans lequel je suis. Mais je n’arrivais pas à m’en détacher; on aurait dit que ça me faisait de la peine. Comme une peine d’Amour. Alors je suis revenu. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je crois que de vivre en harmonie avec son entourage est essentiel pour évoluer. Et je crois sincèrement que les choses qui nous irritent, on doit les éliminer, les enlever de notre vie. Pas de façon radicale, mais tranquillement, en apprenant de nouvelles façons de faire. Je suis allé chez mon père dimanche dernier pour l’aider avec une réparation sur sa maison; je l’ai trouvé en bonne forme, rempli d’une volonté incroyable, mais j’ai senti aussi qu’il commençait à s’essouffler, à vouloir ralentir. J’ai aussi trouvé qu’il avait une certaine crainte devant le fait de devoir déménager. Après autant d’années en maison, retourner en appartement... Je suis de tout cœur avec lui. Il est vingt-sept ans en avant de moi, ça passe vite le temps. Heureusement nous sommes vendredi.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...