samedi 7 septembre 2019

Je prends du temps pour réfléchir.

Après une grosse journée de vendredi, je me suis dit que je devais dormir un peu plus ce matin. Alors mon chien m’a «soufflé» à l’oreille que je pourrais me lever à six heures trente! Ce que j’ai fait. J’ai comme projet d’aller au camping pour ériger une autre section de rampes autour du patio. J’en suis encore à m’interroger sur quelle façon je vais fixer chaque madrier qui servira d’ancrage. La première section est ancrée directement sur le patio; mais pour celle-ci, le gazebo prend toute la place. Je veux fixer le tout par les côtés. Mais je ne sais pas de quelle façon. Je pense me rendre sur place pour étudier le tout et découvrir comment faire. Ceci dit, j’ai passé au travers de ma semaine, allant tous les jours «faire» du code chez CodeBoxx. Discussion avec Nicolas Genest, une sévère constatation par rapport à mes sentiments. Il m’a affirmé que je n’avais pas à chercher comment, pourquoi et de quelle façon. Je suis là pour que ça fonctionne, peu importe le moyen; comme dans le temps, lorsque je me compliquais la vie avec la trigonométrie! Mon prof refusait de corriger mes travaux parce que je trouvais une autre façon d’arriver à la réponse. Il fallait utiliser sa façon, aucune autre! Chez CodeBoxx, c’est tout le contraire. Et il n’y pas de place pour les défaites! La cohorte, c’est une sorte de confrérie qui s’attaque à un problème, en partant sur des bases existantes, mais pour arriver à de nouvelles solutions. C’est plus important de faire que de comprendre comment faire. En tous cas, je commence à être inquiet sur le fait d’être accepté et continuer encore quatorze semaines après le bootcamp. Pourquoi? Parce qu’en une semaine, j’ai déjà accumulé beaucoup de retard dans ma business et c’est elle qui me fait vivre pendant que je suis occupé à coder! Et puis, travailler plusieurs soirs semaine est tout le contraire des vingt dernières années. Alors c’est une méchante claque que de m’imposer tout ça. Et puis, au fond de moi, je veux dessiner un peu, mettre quelques sentiments sur papier, ou sur digital, mais le quotidien m’appelle avec ses responsabilités. Et l’arrivée d’une période vraiment froide pour un début septembre ralentit vraiment mes ardeurs. Comme il n’y a pas de place aux défaites dans ma vie, je me concentre du mieux que je peux pour arriver à tenir le coup. N’empêche que j’aimerais pouvoir exprimer un tas de choses, comme pour mettre un baume sur tout ce que je ressens. L’exprimer tout haut, d’une façon qui changerait la façon dont les gens me perçoivent. Je voudrais que ça fasse une différence dans mon quotidien. Encore un peu sur la vague d’énergie créée par le rassemblement de gens que ma tendre épouse m’a offert pour mon anniversaire, je me sens encore prêt à décrocher une planète pour arriver à mes objectifs, mais inspiration commence à s’effriter. Il y a aussi le défi de vélo de demain, cent kilomètres à pédaler pour la recherche sur les maladies du cœur. Je prends de l’expérience dans ce genre d’événements, mais je sens que ma volonté pour ce genre d’accomplissements commence aussi à s’estomper. Alors je vais me refaire un café et penser un peu à tout ça; pas trop longtemps, car je dois aussi réviser nos vélos pour demain, m’assurer que tout est en ordre pour un cent kilomètres! Alors à plus!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...