Au bord du gouffre.

Surprise, moins treize ce matin! Je me sens bien, et nous sommes vendredi! Je n'arrive pas à croire que les journalistes chiaulent sur le dos des citoyens! Certains parlent même de liberté des médias... Pour ma part, et ce n'est pas tellement mon genre, je les enverrais aux toilettes, profitez-en pour vous poser des questions sur vous-mêmes, revoir vos priorités! Franchement, après vingt-deux mois d'oppression, il serait temps que vous défendiez les citoyens, ceux qui paient vos salaires! Comme l'état «providence», vous avez oubliez votre rôle, votre raison d'être! Je ne sais pas quand tout se terminera, mais je tiens à dire que j'en ai beaucoup trop sur la conscience, et que mon coeur pleure de savoir que je dois encore me soumettre à cette ségrégation, à ce clivage. Je ne me décourage pas pour ça, même que je me débats en maudit; aussi, je me demande si je ne devrais pas mettre de côté la thérapie prévue pour les seize prochaines semaines. Je pense que je devrais mettre du temps sur d'autres facettes de ma vie, comme le travail, les loisirs et l'Amour. Et si je voulais me faire vraiment du bien, je pense que je devrais m'accorder plus de temps. Je pense que je devrais m'accorder un peu de grâce. Il neige ce matin, un neige très fine, avec un vent, je suis sorti pelleter, on gèle un peu. Mais il semble que ce sera l'allure du temps qu'il fera en fin de semaine. Il y a des camions d'arriver en ville, pour demander au gouvernement de laisser tomber les mesures sanitaires, mettre de côté la loi martiale; alors venez parler à vos citoyens, donnez-leur de l'attention, écoutez-les! Je suis au bord du gouffre, je sens que l'inflation va dévorer mon entreprise! Donc faites donc votre devoir de dirigeant, cessez de vous cacher derrière un décret! Bon vendredi!