Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
lundi 7 février 2022
Une mautadite beurrée de marde.
Lundi matin, moins onze! Je suis sorti pelleter un peu, l'humidité me transperçait. Mais il semblerait que le froid prendre une pause. Et moi, ça m'arrange. Ce matin, j'ai une rencontre avec une intervenante, en vue de la future thérapie de groupe. Je ne me sens pas à ma place dans cette thérapie, surtout que la dernière fois, je me suis presque éjecté de mon groupe, tellement je trouvais que les gens n'avaient rien à dire; personne ne faisait vraiment de démarches pour s'aider. Et, autre point très irritant, la ségrégation pour entrer au CLSC, le port du masque, la distance entre l'intervenant et moi. Une mautadite beurrée de marde! Il y a déjà trop d'endroits où je dois me faire chier, sans que je doive continuer en voulant me faire du bien! Non, je dois communiquer mes sentiments par rapport à tout ça. Après deux vaccins, et avoir eu aussi deux fois la grippe identifiée bien à la mode, je veux avoir le plus possible la paix de tout ça. Si je peux me soustraire de cette situation, je le fais. Vivre dans l'applaventrisme, je ne suis plus capable, je souffre de cette supercherie. Ma Bibi prends des pilulles du bonheur, elle est terrorisée de retourner au travail! Quand ta vocation est devenue une sorte de dévotion au ménage... S'il-vous-plaît, pouvez-nous nous rendre nos vies? Je me meurs dans cette situation. Nous avons eu de la visite en fin de semaine; ces gens sont comme à l'hôtel quand ils viennent. Non pas que leur présence soit ennuyante, car jaser avec eux est très intéressant. Ce que je veux dire, c'est que d'avoir à m'occuper de mes amis, bouffe, vaisselle et ménage, ça m'a fait du bien! Voir du monde, revoir des gens que la vie torture. Bien des chums sont en combat quotidien avec leur conjointe! Lui veut ravoir sa vie, mais l'autre, préfère «être prudente». Imaginez l'asile! Je me considère vraiment chanceux de pouvoir vivre comme il se doit, dans ma maison. Et comme entrepreneur, je fais mes propres lois, chez moi. Tout est détruit, les modèles d'affaires sont démolis, les prix montent chaque semaine, cela ammoindrit ma joie de travailler. Mais juste de penser que je devrais travailler pour un autre, sans savoir combien ça coûte, je me sentirais comme un traitre à moi-même! Allez donc comprendre! Je pense que je me suis pas mal éparpillé, ce matin, mais au moins, ça m'a fait du bien! Bonne semaine!
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