samedi 21 janvier 2017

Du changement pour vrai, s.v.p.!

Les samedis matins sont plus relax. Après une course hebdomadaire, quoi de mieux qu'un café, en robe de chambre, en train d'écrire quelques mots! Je crois que j'aurais réussi à dormir un peu plus, mais mon chien a vraiment insisté pour que je me lève. Alors je me suis dit que ce serait bien plaisant de voir ma journée. À prime abord, le temps est gris, très gris. Mais l'énergie est bonne, douce. Les médias sociaux fulminent de trucs sur le nouveaux président des États-Unis. Il y en a plus qu'il y en a eu pour notre PM! Pourtant j'associerais plus facilement ce que je lis et\ou vois à monsieur calinours! En tant que personne humaine au même prénom que ce nouveau président, je sens que je serai associé à ça quelques fois. À commencer par ma présidence au niveau du comité administratif de la chambre de commerce. Mais tous ces quolibets finiront par s'user et nous passerons à autre chose. Les gens semblent plus confortable avec un statu quo qu'avec du changement. Quand je dis changement, que ce soit pour du mieux ou du pire. Pourtant, l'être humain est le plus intelligent des mammifères et devrait aspirer à une évolution constante et profitable. N'empêche, les médias continuent de se gâter. J'ai hâte qu'on passe à autre chose. Même si en vieillissant, je suis plus rétif aux changements, je continue de vouloir apprendre, de vouloir évoluer! Je discutais avec un collègue qui a l'âge de mon fils et nous nous sommes rappelés la vitesse à laquelle les choses ont évolué. Par le biais d'une discussion sur l'augmentation du salaire minimum, nous avons fait des liens, des comparatifs intéressants. À quatorze ans, j'ai travaillé pour un entrepreneur en plomberie. Le jour de la paye venu, il m'a demandé mon âge. Il a fait un saut. Il m'a dit qu'il ne pouvait me donner le salaire minimum Parce qu'il ne pouvait me mettre sur le «payroll». Alors il m'a donné 1,95$ de l'heure. Quand je suis arrivé à Québec, à l'automne 1986, je me cherchais une job d'étudiant. Au CEGEP, en 86, il n'y avait pas d'emplois. J'aurais aimé travailler dans un endroit qui s'appelait «La maisonnée» C'était une sorte de dépanneur où on vendait des mets préparés. Venant de parents cuisiniers, cet emploi m'attirait beaucoup. Mais il n'y a jamais eu de postes qui se sont libérés. J'ai réussi à travailler dans une «shop», au Village Huron. Par le biais de la fille aînée du patron, j'ai pu obtenir un poste. J'y gagnait 3,50$ de l'heure. Nous étions en 1987. Et, plus tard, en 1989, je travaillais dans un Provigo, le salaire obligatoire par le syndicat était de 4,22$ de l'heure. Selon la convention, après tel nombre d'heure travaillées, nous avions droit à une augmentation. Imaginez, peu importe ton rendement, tu avais droit à une augmentation. Je me suis vite détaché des emplois syndiqués. Les gens que je côtoyais dans ces endroits se couillonnaient tous où se donnaient comme mesure la personne la moins productive de l'endroit! Malgré tout le salaire minimum a continué son ascension. Mais les dix dernière années furent plus profitables que les trente dernières réunies! Comme quoi le coût de la vie a soudainement explosé! J'ai hâte de voir où tout cela va nous mené. Pour l'instant, nous en sommes encore aux plaisanteries...

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...