jeudi 3 mai 2018

Inquiet.

Hier, il a fait 18 degrés! Soleil. Mais ce fut de courte durée, car vers 14:30, il s’est mis à pleuvoir. Ce matin, avec six degrés au compteur, il pleut et c’est très gris. On dirait que je prends le dessus un peu sur ma fatigue. Je déteste me sentir aussi fini. Je poursuis mes journées, ancré dans une certaine routine, mais tellement «pas là» que je n’arrive pas à me rappeler la moitié de ce que j’ai fait. Ça m’inquiète vraiment. Donc je tente de me reposer le plus possible. Ce matin, je me suis réveillé par moi-même, ce qui est bon signe. La semaine avance bien, je me demande quel genre de vendredi j’aurai. Je n’ai rien mis à l’horaire, mais comme il annonce de la pluie, je vais sûrement me trouver un peu de travail... Difficile de se trouver des congés, difficile d’arrêter. Et avec le coût de la vie qui monte plus vite que n’importe où sur la terre, comment arrêter sans se sentir coupable? Nous vivons au dessus de nos moyens, sans toutefois exagérer. Si on se fie à ce que nos dirigeants proposent, nous devrions être à l’aise avec 65 000$ par année pour une famille de quatre. En est-il la même chose pour lui? Est-ce que nos dirigeants vivent bien avec ce salaire annuel? VOulez-vous me faire pleurer? Nous travaillons jour après jour, sans jamais voir le bout. DEs fois je pense à ce que ce sera dans dix ans...et j’arrête immédiatement. Je me concentre sur le présent, le beau, ensuite je repars! Je me garde en forme, prêt à travailler encore bien des années. Mais je ne sais toujours pas comment y arriver. Je ne pourrai garder cette cadence jusqu’à mon départ de cette vie. Mais les années passent, rien ne s’améliore vraiment. Je n’arrive pas à prendre le dessus. Tout augmente, que ce soit les biens à la consommation ou le prix de mon matériel, impossible de passer au travers. Le dernier trimestre fut vraiment déficitaire, et j’en essuie les dégâts depuis. Pourtant la fin de l’année fut pas si mal, le bilan de l’année aussi. Mais pas exceptionnel. Et ça, je travaille vraiment fort pour y arriver! Et j’apprends chaque jour, ça me garde allumé, mais pour combien de temps?

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...