Comme un essaim

Quelle averse cette nuit, ça m'a réveillé! Par contre ce matin, il ne mouillait pas pour aller en vélo! Un beau 16 degrés. Le couvert de nuages est très généreux, ça prend mes lumières en vélo! Dommage, car je ne profite pas autant de la clarté que je l'aimerais. Je me sens tout de même privilégié de pouvoir sortir à 4 heures 30 du matin, aller faire du vélo! Je suis content de ma journée d'hier, j'ai réussi à faire tout ce que je voulais! Et aujourd'hui, j'ai de l'ouvrage pour toute la journée! Et les comptes recevables vont bien! Tout est mouillé, et il ne semble pas que ça ne va sécher avant au moins une semaine! Je suis content de ne pas avoir trop d'installation à l'extérieur; par contre il en faudra! J'ai très hâte de voir où s"en va l'économie à court terme et moyen terme. Ne pas savoir ce qui se trame, ce que sera mon avenir financier. Je me dis que je peux y arriver, et que si vraiment l'ouvrage manque, je pourrai toujours aller travailler quelque part. Mais comme ça fait 23 ans que je gère mon propre horaire, que je décide quand est-ce que je prends des congés, ce que je m'achète, et aussi, si je veux travailler! Alors je devrais arrêter d'être inquiet. Mais comme ma business est autonome depuis plus de 20 ans, j'aurais bien de la peine de tout laisser tomber. Mais en même temps, c'est comme si je partais en dehors de la ville, que je changeais de province, je suis à peu près sûr que j'irais travailler pour quelqu'un. Incroyable que je ressente encore cette fougue, cette énergie de vouloir améliorer ma situation, de vouloir faire mieux pour moi! Mais en même temps, je pense que c'est normal; autant d'années de travail autonome, ça forge son homme! Le coût de la vie monte de façon dramatique, comme l'endettement général. Je me demande jusqu'où cela ira. Ça tourne en boucle dans ma tête, car je ressens tout ça dans ma tête, comme un essaim qui tournerait autour de ma tête. Difficile de comprendre, difficile à accepter, mais c'est comme ça depuis mon adolescence, alors je commence à être plus que résilient par rapport à cette situation. Nous sommes allés faire l'épicerie hier soir, ouf! Les prix, les prix... Et puis la file au poste à gaz du Costco...Nous sommes pris en otage par les différent palier gouvernementaux. Et plus j'essaie de comprendre comment ils gêrent, moins je comprends. À suivre!