Spiderman

Encore neuf degrés ce matin, ça dégoutte un peu ce matin, tout était mouillé! Le chauffage continue de fonctionner, car ce n'est pas tellement chaud dans la maison. Je suis démoli depuis mon téléphone avec les gens du monopole électrique; je n'ai pas pu exprimer rien de ce que je voulais dire, et il semble que la façon dont nous fumes traités, ce n'était pas grave. Comme si nous étions des criminels! On m'a dit qu'il y avait une enquête en cours, et qu'il y aurait une sorte de «verdict» de rendu. Toujours sans pouvoir dire quoi que ce soit. Je me sens diminué, humilié. Je sens aussi que j'aurais peut-être dû en faire plus, leur couper la parole, dire ce que je voulais dire, mais je n'ai pas réussi. J'ai quand même fait ma journée, mais je sens la peine en moi, je me sens triste. Par contre, le cinéma avec Bernard, ce fut vraiment merveilleux! «Into the spiderverse», juste pour le traitement des images, ça vaut la peine d'aller voir ça! Sinon, l'histoire est très bonne, même si c'est à suivre. Un doux moment rempli d,action. Et jaser avec Bernzo, c'est vraiment plaisant. J'ai trouvé qu'il avait engraissé un peu, ce qui est n'est pas une bonne nouvelle; il va peut-être prendre de l'ozempic, question de perdre du poids et réussir à prendre le dessus. Je continue de croire que tout ça me coûte vraiment cher, comme un paquet d'autre chose. Je suis en questionnement, je remets un tas de chose en question. Et si possible, je disparaîtrais volontier, question de ne plus m'occuper de tous ces dossiers. Après mon vélo, je me sentais vidé, mais je me suis botté le cul en sacrament! J'ai beaucoup pensé à toutes ces choses qui me font chier ces temps-ci; comme le fait que Joanne est brisée, que ça s'éternise! Que j'ai mal au dos depuis lundi. Et une chance que je réussis à travailler quans même, je pense que je m'effondrerais. J'en ai mon voyage, je suis dû pour des vacances en maudit! Je m'en tiens aux choses que j'ai à faire, je reste concentré sur ce que j'ai à faire. Pour le reste, je verrai. Et je me demande si je devrais en écrire plus; je me sens observé, j'ai l'impression de paranoïer solide. Je n'ai pas le goût de retourner en thérapie, ni de faire comme si de rien n'était. Par contre, je sens que j'émets une certaine toxine autour de moi. Je sais que j'utilise des mots qui peuvent paraître forts, mais j'aime mieux en écrire plus que de passer une journée de marde! Je dois y aller, mais c'est sûr que je vais en reparler, de ce mal en moi qui s'éternise!