dimanche 24 janvier 2016

Que de souvenirs!

Quand j'étais plus jeune, je parle de quand j'allais au pensionnat, je disais à mes parents que c'était plate que mon prénom ne soit pas dans le dictionnaire. Je me souviens très bien, la section des noms propres. Et, mon prénom ne s'y trouvait pas. Je leur avais même dit que j'allais travailler assez fort pour qu'il s'y retrouve un jour! Aujourd'hui je ne me sers plus beaucoup du dictionnaire. La version que j'ai, date de 1998, et par le fait même, il est vraiment incomplet. Mais j'ai l'Internet. Ce gigantesque réseau ouvert sur le monde. Souvent, en famille, on s'interroge sur un artiste, sur l'histoire, sur une voiture, sur une personalité politique et hop! 5 secondes et nous avons la réponse! Et si je cherche mon prénom, il y est en plusieurs exemplaires. Même moi, la personne que je suis y est. Plus de dictionnaire, juste une gigantesque base de données, accessible par le web. Cela me rappelle bien des souvenirs. Quand j'avais un travail de recherche, j'allais à la bibliothèque pour trouver mes réponses. Aussi, ma mère était une magnifique encyclopédie avec qui il était plaisant de discuter. Mais se documenter était long. Avoir des nouvelles aussi. Nous avions le téléphone filaire. Appeler chez le voisin était longue distance quand j'habitais en Beauce! Et nous avions la télévision. En couleurs! Et je me souviens quand nous avons eu notre premier magnétoscope. En plus de pouvoir écouter des documentaires, nous pouvions en louer. J'avais aussi une correspondante qui habitait Haïti. SI je me souviens bien, je lui écrivais une lettre, deux semaines après, elle l'a recevait. Ensuite, un autre deux semaines et je recevais sa réponse. Nous pouvions échanger sur notre culture, notre système politique, etc. Grand dieu que c'était long. Et nous avions des appareils photos. Mon père était un mordu des photos. Il est encore! Chaque semaine, ou chaque mois, nous attendions son arrivée pour regarder les nouvelles diapositives. Nous avions une visionneuse! Toute la famille, collée, devant ce petit «écran» d'environ trois pouces. Des photos couleurs! Nous étions parfois tristes parce certaines des photos étaient ratées. Et c'était comme ça que nous étions heureux!
Mon père n'a plus la visionneuse, mais il adore encore regarder des photos sur sa tablette ou son portable.
Mais je suis parfois déçu de nos nouvelles technologies. Dès que j'ai appris l'existence du World Wide Web, je pensais qu'on pouvait aller, par séquences vidéos, n'importe où dans le monde. Que ce nouveau média allait nous permettre de visiter la terre entière. Mais ce genre de trucs commence seulement à être disponible. Oh il y a bien Google avec ses images satellites vraiment géniales et aussi celles de «street view». Mais ce n'est pas ce que je m'imaginais en 1990.Et puis, la fiabilité des réseaux sans fil laisse encore à désirer. On est encore loin du concept que j'avais élaboré en sixième année, qui portait sur un système d'ascenseurs qui nous permettait d'aller sur la lune! C'était ma vison de l'an 2000! Mais on s'en reparlera une autre fois!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...