mercredi 20 janvier 2016

Que de peine!

Hier je suis allé installer chez quelqu'un qui connaissait les gens qui sont morts lors de l'attentat de Burkina Faso. Sa peine était palpable, mais aussi son questionnement. Je sentais que cette personne était complètement chamboulée. Je sentais un sentiment étrange; comme quelqu'un qui se serait perdu et qui n'arrivait plus à se retrouver. C'était dur de voir la personne dans cet état. Imaginez les proches, ceux qui leur ont demandé de rester. Mais ce voyage humanitaire était planifié depuis 2 ans. Leurs intentions étaient pures. Ces gens aimaient. Mais ils sont morts. Qui a le droit d'enlever la vie aux autres? Peu importe la religion, les croyances, qui peut, comme ça, enlever la vie aux autres. Et, le lendemain, notre PM allait prier dans une mosquée de Montréal. J'ai de la peine de voir ces événements arriver. Pour moi, il y a l'Amour, ensuite la vie. Mais malgré mes montées de lait, mon chiaulage politique et économique, rien ne me guide vers des choses aussi horribles! Y a-t-il vraiment des endroits où nous ne pourrons plus aller en voyage? Est-ce ça notre futur? Je cherche mes mots. J'ai des tas de souvenirs, plus ou moins heureux de mon passé. Mais je ne voudrais pas être confronté à des souvenirs aussi tristes qui seraient aussi proches de moi. Alors je continue mes écrits de chaque matin. Ils sont libérateurs, motivateurs et me permettent d'analyser mes sentiments, mes idées. Car sous l'effet du moment, sous la pulsion d'une émotion, tout est possible pour un être humain. Alors il faut savoir s'arrêter pour penser. Il faut être capable de démèler ambiance populaire de la réalité. Ici on lève des pancartes dans la rue avec des slogans irrespectueux pour des raisons trop souvent irréfléchies. On se plaint le ventre plein pour en avoir encore plus. Mais prenez donc le temps d'apprécier ce que vous avez. Prenez le temps d'aimer. Et si vous êtes dans une situation qui vous dérange, qui vous empêche d'aimer, d'apprécier, eh bien retirez-vous pour y réfléchir. Parlez-en, prenez le temps de bien cerner le problème et repartez! Parfois il vaut mieux reculer d'un pas pour en faire deux de plus dans la bonne direction.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...