Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
mercredi 6 septembre 2017
Ça fait réfléchir!
Hier, je me disais que c'était bien l'fun de pouvoir changer de roulotte. De se dire que c'était maintenant ou jamais. Mais en même temps, le plus important dans ma phrase, c'était le maintenant. Car c'est aujourd'hui et\ou aussitôt que possible qu'il faut agir! SI vous attendez après les autres, eh bien vous attendrez longtemps. Et comme nos dirigeants ne sont pas capables d'innover en matière d'économie, les taxes et les impôts ne baisseront pas, car c'est le seul moyen dont ils «disposent» pour nous soutirer de l'argent! Bref, si vous voulez vous amuser et aimer la vie, alors faites-le sans tarder, parce que la vie continue. Oui, elle continue de s'écouler, comme les grains de sable dans un sablier; à l'exception que le sablier n'a pas besoin d'être retourné! Fatigué? De travailler ou de trop profiter de la vie? De toute façon, vous le serez quand même, comme un paiement mensuel à vie. Voilà ce qui se passe, ici, au Québec. En fin de semaine, j'ai eu le privilège de discuter avec des beaucerons «pure laine». Oui-oui, des gens jarrets noirs! Entre deux cigarettes, ils me racontaient que depuis six ans, ils étaient à Kelowna, en Colombie Britannique. Lui, un chauffeur de camion de métier, travaille pour une compagnie de construction. Il ramasse tout le matériel et les déchets sur les chantiers. Il demeure dans sa roulotte. Il est heureux, me disant que là-bas, hormis les propriétés, rien n'est cher. Qu'il fait bon y vivre! Que l'hiver, là-bas, il n'y en a pas! Que des soucis, c'est plutôt rare. Et il m'a surtout dit qu'il ne reviendra jamais au Québec! Sa femme, elle, a commencé par faire des ménages dans un hôtel. Avec le temps, elle a prit ça plus molo, travaillant avec son mari, et faisant seulement trois jours de ménage. Leurs enfants travaillent aussi là-bas. Malgré la barrière linguistique, ils sont à l'aise. Et les enfants sont bilingues! Toutes les fois que je parle à des gens qui ont osé quitter la belle province, c'est la même chose! On s'en reparle!
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